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Channel: Live-report - Error404
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[LIVE-REPORT] Of Mice & Men + Motionless In White + The Devil Wears Prada – 12.06.17 @Petit Bain

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Un concert hors du commun, mais peut être pas pour les bonnes raisons ! Le retour d'Of Mice & Men ne s'est pas fait sans mal. On a coulé le petit bain !

[LIVE-REPORT] Rodrigo y Gabriela + Mary Zoo + 28.06.17 @Bataclan

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On est allé voir les meilleurs guitaristes de la planète : Rodrigo y Gabriela !

[LIVE-REPORT] Papa Roach + Waxx – 13/10/2017 @l’Olympia

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L'équipe d'Error404 à été trainé vers l'Olympia en ce vendredi 13 octobre, et nous sommes tombés sur un groupe bien sympathique ... Papa Roach et aussi Waxx !  Une soirée de pure frénésie musicale.

[ITW-404] Interview de Tim Hider de The One Hundred

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On a interviewé Tim, guitariste du groupe The One Hundred, un mélange rap/metal/electro ultra puissant. On vous en dit On a interviewé Tim, guitariste du groupe The One Hundred, un mélange rap/metal/electro ultra puissant. On vous en dit deux mots !

[LIVE-REPORT] The One Hundred + Bad Sign + CLAUSTROFROG – 15/10/2017 @La Boule Noire

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On a découvert The One Hundred, les Hollywood Undead junior ont-ils été à la hauteur de leur première date d'headliner en dehors de l'Angleterre ? Oh que oui !

[ITW-404] Interview de Kaya Tarsus, chanteur de Blood Youth

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On a interviewé Kaya Tarsus, frontman et chanteur de Blood Youth. On sait même quelle est sa série préférée !

[LIVE-REPORT] Neck Deep + As It Is + Real Friends + Blood Youth – 18/10/2017 @Petit Bain

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Le Petit Bain s’est pris un raz-de-marrée de punk !   Infatigable, cette semaine Romain et Maximilien de l’équipe 404 étaient au Petit Bain afin de vous retranscrire l’ambiance de folie mettant la salle aussi proche du naufrage que le concert d’Amaranthe ou d’Of Mice & Men ! Blood Youth Ce groupe fut une bonne surprise pour ce début de soirée. Le public à été très vite survolté au rythme des rythmes punk-rock assez violents du groupe. En effet Pogo et Wall Of Death furent de la partie en un rien de temps. C’était probablement même le groupe le plus...

[LIVE-REPORT] Maximum Evocation Tour : Eluveitie + Amaranthe + The Charm The Fury – 02/11/2017 @ Cabaret Sauvage

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Le Maximum Evocation Tour, c'était The Charm The Fury, Amaranthe et Eluveitie. Autant vous dire que Manau n'avait qu'à bien se tenir ce soir là !

[LIVE-REPORT] PVRIS (+VUKOVI et MERGE) – 18/11/2017 @ Elysée Montmatre

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Nous ne pouvions pas manquer le trio américain PVRIS de retour en France pour leur cinquième date... PVRISienne ! Avec Merge et VUKOVI en support !

[LIVE REPORT] Enter Shikari + Lower Than Atlantis + Astroid Boys @Elysée Montmartre 02/12/2017

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On a vu Enter Shikari, accompagné d'Astroid Boys et Lower Than Atlantis à l'Élysée Montmartre, un live qui nous a mis des étoiles dans les yeux !

[LIVE REPORT] Royal Republic (+Aaron Buchanan and the Cult Classics) @ Cabaret Sauvage 02/12/2017

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Rien de tel qu’une froide soirée d’hiver pour se retrouver bien au chaud au Cabaret Sauvage pour un bon p’tit concert de Royal Republic.

[LIVE-REPORT] Five Finger Death Punch + In Flames + Of Mice & Men @Olympia 04/12/2017

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On a vu un live complètement metal à l'olympia en ce début de mois de décembre : Of Mice & Men, In Flames et Five Finger Death Punch !

[LIVE-REPORT] Nothing More + In Search Of Sun + Psycho Village @Les Etoiles 05/12/17

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Une soirée de plus avec la tête dans Les Étoiles… Oh que oui avec Nothing More, la bande texane la plus en vogue de ces dernières années et qui est attendue aux quatre coins du monde, allant même jusqu’à être aussi nominé sur trois catégories aux Grammy Awards 2018, faisant de lui le groupe le plus nominé de l’année sur l’événement ! – Psycho Village : 19h30-20h – Petit groupe français qui s’est ajouté un peu à l’improviste à la soirée… Nous n’avons appris leur présence que très peu de temps avant le concert ! Le groupe autrichien de rock...

[LIVE-REPORT] While She Sleeps + Rolo Tomassi + LANDMVRKS @La Maroquinerie 11/01/18

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Ce soir, et pour le premier concert de 2018 pour Error404, la joyeuse Maroquinerie s’est transformée en Pogotinerie. On a pu voir le premier concert de la tournée européenne des anglais While She Sleeps. Alors, on fait quoi pendant qu’elle dort ? On fait des slams et des pogos, sans hésitation !

 

– LANDMVRKS : 19h30 – 20h –

Les marseillais de LANDMVRKS sont venus ce soir pour revendiquer leur metalcore. Le chanteur, Florent Salfati, vêtu d’un hoodie annoté de LANDMVRKS/MARSEILLE tonne le ton dès la première minute de show et on comprend très vite pourquoi le A du nom de leur groupe a été retourné en V. Ils vont tout mettre sens dessus desssous sans attendre. Alors que la salle est déjà complète le groupe ouvre en force et le public commence déjà à jumper. Pour un tout début de soirée, la salle est d’ailleurs très remplie et semble s’être mobilisée en force pour le quintet français. Le jeu de lumière ce soir est plutôt simple, peu d’effets et peu de couleurs, mais du bon hardcore, pur et dur. Il n’y aura en revanche pas de pogos jusqu’à la demande du chanteur en vers la fin du set. Le groupe nous quittera sur leur dernier single « Fantasy ». Florent a un scream vraiment intéressant en live. Il sait allier à la fois deux types de screams : le premier assez aïgu qui n’est pas sans rappeler le bon hardcore comme on l’aime, un peu à la sauce Stray From The Path, couplé avec un scream bien plus grave et rauque rivalisant avec les grands noms du metal. La voix claire était assez peu présente mais se tenait également très bien. Autant vous dire que la demi-heure est passée bien trop vite et on aurait été prêt à voir un concert complet du groupe même sans connaître tous ses titres sur le bout des doigts. Il y a clairement de quoi s’amuser en live. Ce sera pour la prochaine fois, en tout cas le public et nous même aura été convaincu ! On apprends également plus tôt dans la journée que le groupe venait de signer chez Arising Empire, filière du célèbre label Nuclear Blast. Donc pour résumer ce début d’année du côté de LANDMVRKS : nouveau label et un premier concert acclamé par la foule ils avaient et sold out. On a vu pire comme début d’année 2018, non ?

– Rolo Tomassi : 20h20 – 20h55 –

Avec seulement 5 minutes de retard, Eva Spence, et sa bande de rockeurs anglais débarquent sur scène.  Ils commenceront leur set par un morceau extrêmement long et assez similaire du début à la fin. La voix d’Eva est très étonnante. J’avais l’impression qu’elle utilisait d’avantage le scream comme instrument rythmique à la mélodie plutôt qu’au chant. L’effet est étonnant et fonctionne bien. Le second titre se dotera de passages bien plus electro au clavier. C’était bien plus appréciable que la chanson précédente où tout se ressemblait plus ou moins. Le groupe nous déroule son set avec le même jeu de lumières assez classique déjà présent pour LANDMVRKS. Le public bondit moins dans tous les sens et on en vient à penser qu’il aurait peut être fallu commencer par ce groupe avant de vraiment se chauffer pour LANDMVRKS et Rolo Tomassi. L’ambiance retombe un petit peu, mais pas grave, on est là pour s’amuser, et il n’y a pas de quoi en faire tout un plat, car Rolo Tomassi, cela reste un set de musique maîtrisé, et surtout atypique et loin des groupes metalcore que l’on pourra voir ce soir. 

Honnêtement en écoutant le groupe post-concert, j’ai trouvé que les titres étaient assez originaux et mélangeaient de nombreuses sonorités étrange, et je n’ai pas du tout eu la sensation d’entendre tout cela en live. Eva avait une très jolie voix lorsqu’elle chantait de façon claire, mais ce n’est arrivé que trop peu et le chant « rythmique scream » était trop similaire durant tout le set. Le groupe a eu d’avantage de mal à convaincre que ces prédécesseurs même si les gens dansaient un petit peu et que la musique n’était pas non plus désagréable, loin de là ! Peut être faut-il creuser ou bien connaître les titres du groupe avant de les voir en live pour comprendre ce qu’il se passe sur scène, mais nous, on a pas été totalement emballés, désolé Rolo Tomassi !

On regrettera en revanche les quelques larsens qu’il y eut pendant le concert !

– While She Sleeps : 21h15 – 22h30 –

Les cinq minutes de retard de Rolo Tomassi se sont reportées ici sur While She Sleeps pour lequel le début était prévu à 21h10 selon le planning fourni par l’organisateur mais who gives a shit sérieusement ? While She Sleeps va débarquer sur scène, et ça va être le feu. On ne croyait pas si bien dire… Alors qu’on attendait sagement avec du Bring Me The Horizon en musique de fond (tiens tiens, quel heureux hasard !), les lumières s’éteignent et retentit une voix avec un message d’alerte… La salle est plongée dans le noir quand les premières notes de You Are We retentissent.

C’est parti, le public qui était resté plutôt calme au niveau des pogos ne perd pas une seconde et s’y donne à coeur joie !A l’allumage des projecteurs, on découvre un drap à l’effigie du logo du groupe et du nom de leur album. Les amplis guitares de part et d’autres de la scène sont quant à eux tous très décorés, dans un style comics/bande dessinée et quelques autres logos comme l’anarchie ou bien le peace & love. Un set-up qui donne un cachet très rock à la salle. On en attendait pas moins pour un concert de la sorte. Le set sera assez bien mélangé, on alternera entre anciens et nouveaux titres, avec une prédominance évidente pour leur dernier album You Are We, qui possède le même titre que le titre d’ouverture. Cet album était le signe d’un renouveau pour While She Sleeps, une libération puisqu’ils ont réussi à l’auto-financer à l’aide d’une campagne participative PledgeMusic et se libérer de label suite à de mauvaises expériences. C’est donc sur leur propre label que le groupe était revenu en très grande forme. Après un Civil Isolation, le groupe ravira directement les fans avec le trio des classiques Seven Hills, Brainwashed et enfin Death Toll. Le concert passe à une vitesse vraiment folle, et même si les jeux de lumière resteront très soft et sans trop de couleurs superficielles, While She Sleeps nous délivre un show comme on en a besoin en ce début d’année : sans artifices, simple, mais surtout diablement efficace. 

Crédits Photos : Mathilde Miossec

Lawrence Taylor  se fait plaisir en effectuant un petit salto depuis le mur d’enceintes vers le public. Le chanteur va s’amuser à surfer sur la foule à nombreuses reprises, allant même jusqu’à marcher une fois sur elle ! Je trouvais dommage que la voix claire du groupe, Mat Welsh, soit un peu plus en retrait alors que c’est clairement sa voix qui fait la particularité du groupe. Il à une voix très reconnaissable et elle est mise un peu sur le côté. Alors oui, Taylor ne joue pas d’instruments sur scène et balance les gros screams qui feront pogoter tout le monde à tue-tête, mais j’aurais beaucoup aimé voir d’avantage des passages où Welsh se met plus en avant sur le chant. 

Le combo final se fera sans rappel, le groupe quitte à moitié la scène mais revient aussitôt pour vider toute l’énergie pouvant leur rester, en l’espace de 2 titres Silence Speaks (sans Oli Sykes bien évidemment sur ce coup là, mais en featuring avec un public qui connaît tous les titres par coeur, et encore plus celui-ci) et Hurricane va faire des ravages et casser des têtes. Les personnes montant sur scène et sautant dans la fosse s’enchaînent. 

Bref, 2018 commence fort. Très fort.

Setlist : 

You Are We
Civil Isolation
Seven Hills
Brainwashed
Death Toll
Empire of Silence
Feel
Trophies
Crows
Steal the Sun
This Is the Six
Four Walls
Silence Speaks
Hurricane

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[LIVE-REPORT] Steel Panther + Fozzy @L'Olympia 28/01/2018

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On a vu du rock. On a vu des boobs. On a vu du metal. On a vu des cheveux. On a vu le passé. Bref, on a vu Steel Panther ce soir à Paris. La soirée était sous le signe du bon vieux glam-rock des années 80 comme on l’aime. Sensations garanties !

Crédits Photos : Yann Charles (Merci à lui !)

– Fozzy : 19h15 – 20h –

Fozzy | L'Olympia

C’est le groupe du catcheur Chris Jericho qui ouvrira le bal ce soir. Venus défendre leur dernier album « Judas » sorti l’année dernière, Fozzy nous proposera un heavy metal puissant. Il présentera les titres phares de cet album comme le déjà connu Judas éponyme à l’album, et la toute dernière nouuveauté Painless. Le groupe a su proposer une première partie impeccable qui laissa les foules commencer à s’amuser sans trop de folies non plus. Le groupe devait commencer à 19h30 sur le running order qui était à notre disposition (tout comme l’ouverture des portes à 19h) mais finalement cela a du ouvrir plus tôt… Sinon ce début de concert prématuré risque d’avoir été raté par quelques personnes, comme ce fut le cas lors du concert de Five Finger avec Of Mice & Men. Décidément l’Olympia ! 

Le groupe se fera d’ailleurs tacler par la suite par Steel Panther. Satchell, guitariste de Steel Panther demandera de scander le nom du talentueux Chris Jericho, sans parler du groupe dans son intégralité. Michael Starr disputant alors Satchell, lui demandant de faire un effort pour citer Fozzy et non pas le catcheur même s’il savait que le groupe était nul ! Un dialogue drôle et à l’image de SP qui sera un peu notre running gag de ce soir. (enfin, l’uns des très nombreux running gags…)

Fozzy | L'Olympia Fozzy | L'Olympia

– Steel Panther: 20h20 – 22h –

Steel Panther | L'Olympia

Steel Panther | L'OlympiaLe groupe de glam-rock le plus célèbre de son temps est de retour pour sa date annuelle dans la capitale. Fidèle à eux même, Stix Zadinia à la batterie, Lexxi Foxxx à la chevelure (ou à la basse, ça dépend du point de vue), Satchell à la guitare et Michael Starr au chant déboulent tous sur scène vêtus de rose, de bandanas, de bandeaux et de collants en tout genre. Lexxi, ne sort jamais sans son miroir magique et ne manquera pas de se recoiffer plus souvent que de toucher à sa basse. Si vous étiez venus ce soir pour voir Steel Panther innover, c’est clairement raté puisque nous aurons le droit à la classique, mais néanmoins terriblement efficace, formule habituelle. C’est donc un savant mélange entre tous les classiques du groupe, ponctuée de longues pauses de discussions entre Michael et Satchell qui n’hésiteront pas à se présenter mutuellement plusieurs fois, à balancer des blagues salaces, à faire des demandes aux filles de la salle pour « montrer vos nichons » (ce que l’une des filles de la fosse et une fille au balcon exécuteront ! Mais elles ne seront pas plus nombreuses que ça, au plus grand regret du public !). Une fille montera d’ailleurs sur scène à ce moment là, gentiment invité par Michael Starr. Dansant plutôt très bien et suite à sa demande d’enlever le bas plutôt que le haut, la jeune fille proposa au public (et surtout au groupe) un strip-tease chaud qui lui valu un accès backstage pour la suite du concert. Après une chanson, elle quittera alors la scène et ne reviendra plus de la soirée… Un classique signé Steel Panther !

Steel Panther | L'OlympiaS’enchaîneront ensuite quelques morceaux énergiques avant d’en venir aux solos de la soirée. Satchell montra sa virtuosité à la guitare avec des solos d’une vitesse aussi folle que « Eddie Van Fucking Halen ! », en commençant par reprendre le classique Eruption de Van Halen. Après une improvisation solo, il terminera finalement par plusieurs minutes de medley de tous les hits metal et rock inter-generationnel, sur lequel le public se donnera à coeur joie de fredonner tous les airs qu’il reconnaîtra aisément : Sweet Child O’Mine (en accéléré), Iron Man, Rock You Like A Hurricane, Thunderstruck, Breaking The Law ou encore Crazy Train. A la suite de cela, et dans une jalousie qui ne se cache même plus, Michael Starr demande lui aussi à faire son solo : le premier solo de vocalises de la tournée ! Ce sera ensuite au tour de Lexxi de nous faire un solo de… cheveux ! L’homme à la basse et au miroir va nous montrer tous ses talents : Michaell Starr et Satchell à ses côtés soufflent sur ses cheveux pendant que Lexxi nous fait de petits déhanchés pour faire bouger les cheveux en rythme… Il n’en fallait pas plus pour recueillir une ovation de la part du public ! Finalement, à quoi bon faire de la musique quand on peut faire de la Hair Guitar ? 

 

La fin du concert se termine par la classique montée sur scène de nombreuses filles sur scène. Pas 17 comme dans le titre qu’ils interprètent à ce moment là, 17 Girls In A Row, mais plutôt une cinquantaine ! Le trio Lexxi/Michael/Satchell est alors à l’avant de la scène, et des dizaines de filles dansent derrière eux ou proche des estrades du batteur. On remarque même deux filles sur la marche à gauche du batteur qui ont l’air d’être bien loin du concert, seins à l’air et s’embrassant fougueusement ! C’est ça aussi, le rock’n’roll ! Parce que dans des cas comme ceci, des images parlent mieux que du texte, voici un extrait de ce passage bien délirant, suivi de Gloryhole où les demoiselles étaient restées danser bien évidemment !

Steel Panther | L'OlympiaLe groupe se fera ensuite bien prier pour un rappel en attendant bien 5 minutes avant de revenir (et de nos jours,  c’est long 5 minutes pour revenir en rappel on vous assure !) pour nous interpréter les titres qui clôtureront le concert comme il se doit : Community Property et Party All Day (Fuck All Night).  En tout cas, le public a rugi pendant tout le concert laissant une ambiance chaude dans l’Olympia.

Post-concert, dans la longue queue du hall de l’Olympia (oh, ça va les blagues lourdes hein.) pour ressortir du concert, tout le monde chantait à tue-tête. C’est aussi là qu’on a pu découvrir à la lumière les nombreuses coupes mulets, bandeaux et tenues glam portées par hommes et femmes dans la fosse ! L’ambiance était au rendez-vous, jusque dans les moindres détails. A l’année prochaine Steel Panther, on reviendra avec grand plaisir !

Steel Panther | L'Olympia Steel Panther | L'Olympia

Playlist :

  • Everybody Wants Some!! (rideaux fermés)
  • Eyes of a Panther
  • Goin’ in the Backdoor
  • Asian Hooker
  • Tomorrow Night
  • Wasted Too Much Time
  • Poontang Boomerang
  • Guitar Solo (+ Medley Hard Rock)
  • Vocal Solo
  • Lexxi Hair Solo
  • That’s When You Came In
  • Weenie Ride
  • 17 Girls in a Row
  • Gloryhole
  • Death to All but Metal

Rappel :

  • Community Property
  • Party All Day (Fuck All Night)

 

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[LIVE-REPORT] Motionless In White + Cane Hill + Ice Nine Kills @Trabendo 30/01/18

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Allez, c’est le rush concert avec Steel Panther à l’Olympia dimanche et deux jours auparavant Escape The Fate au même endroit que ce soir. Le concert était prévu initialement au Petit Bain, mais à cause de la crue parisienne ces derniers jours, il a été obligé d’être déplacé. Heureusement si l’on se souvient de ce qui s’était passé groupe en première partie d’Of Mice & Men le lendemain du Download Festival 2017… Ces derniers n’avaient pas été gâtés par le bateau-concert qui les avaient vraiment mis à mal.

Aujourd’hui c’est donc au Trabendo qu’on découvre le premier concert européen (et en France du coup) de Motionless In White en tant qu’headliner. Ambiance feutrée, paillettes et violettes pour accueillir les divins Motionless In White. Alors, Manson ou pas Manson ce groupe qui paraissait déjà prometteur malgré les soucis rencontrés au Petit Bain l’été dernier ?

Cliquez sur les photos pour les agrandir !

– Ice Nine Kills – 19h30 – 20h05 –

Ice Nine Kills | Le Trabendo

Ice Nine Kills, porté par Spencer Charnas, commencent à être des habitués de la scène avec MIW. Spencer participe souvent sur les lives de Motionless In White, il n’était donc pas étonnant de les retrouver à l’affiche de ce soir. Venu défendre le remake de Safe Is A Shadow (sorti en 2010, leur second album) sorti en 2017 et leur dernier album original de 2015 « Every Trick In The Book », les américains s’en sont très bien sortis pour ce premier tour de chauffe. D’ailleurs, à en juger par les t-shirts présents dans la fosse, un bon nombre de personnes étaient venus voir le groupe. Cela m’a d’ailleurs étonné que ce soit Ice Nine Kills avant Cane Hill puisque je voyais Ice plus populaire que Cane Hill, mais passons.

Ice Nine Kills | Le TrabendoHeureusement que le Petit Bain a été remplacé par le Trabendo, car la salle est déjà bien remplie pour le tout début des festivités. En fait, le public était venu voir Motionless, mais aussi ses premières parties, et on a eu une salle aussi remplie du début à la fin du concert. Certes le Trabendo n’était pas plein à craquer, mais il était quasiment aussi rempli qu’à Escape the Fate quelques jours plus tôt. Du coup, c’était agréable d’avoir un peu de place là où nous aurions été tassés au Petit Bain. D’ailleurs je suis prêt à parier qu’avec les ventes de dernières minutes le Petit Bain n’aurait pas pu accueillir autant de monde qu’il n’y en avait dans le Trabendo ce soir là!

Les jeux de lumières étaient bien travaillés ce soir, et on avait un mélange de lumières colorés et de stroboscope. Autant vous dire que lorsque le chanteur se penchait pour balancer un gros scream sur un fond rouge vif accompagné de plein de flashs issus des stroboscopes, l’effet donné était juste monstrueux. On aurait pu se croire dans un clip tellement l’effet était sensationnel. J’espère que les epileptiques avaient quand même prévus le coup avant car cela n’a pas arrêté !

Ice Nine Kills | Le Trabendo Ice Nine Kills | Le Trabendo

Setlist :

Communion of the Cursed
Bloodbath & Beyond
The Plot Sickens
Connect the Cuts
Enjoy Your Slay
Hell in the Hallways
Me, Myself, and Hyde

 

– Cane Hill – 20h20 – 21h –

 

Cane Hill | Le Trabendo

Cane Hill entre à son tour sur scène.  Les américains viennent sur scène défendre leur album « Too Far Gone » tout fraîchement sorti le 19 janvier 2018 et que l’on vous conseille si vous ne l’avez pas encore écouté !

Cane Hill | Le TrabendoLà où Ice 9 Kills avait opté pour une ambiance explosive, rouge et pleines de stroboscopes, Cane Hill s’oriente vers une gamme plus bleutée au niveau de ses lumières. (d’ailleurs bleu + rouge, ça fait du violet… Si vous voyez où je veux en venir pour Motionless… Coïncidence? Je ne pense pas!)

Le metal de Cane Hill est plutôt efficace mais… la fanbase d’Ice Nine Kills était cependant bien plus importante et le groupe ne rencontrera pas autant d’applaudissements et de pogos que ses prédécesseurs. Sans non plus lésiner sur les moyens à sa disposition, le frontman,  Elijah Witt, n’hésitera pas à demander au public quelques mosh pits et wall of deaths pour réveiller tout ça. Le public s’exécutera sans broncher !

Entre chaque chanson, on entendait des « Too Far Gone ! » dans le public qui ne semblait connaître que leur plus gros succès. Dommage d’attendre seulement un single alors que le groupe propose un tas d’autres choses sympathiques, mais c’est le jeu ! Vers la fin du set, le Too Far Gone tant attendu retentira, déclenchant un nouvel élan de folie dans le public, désormais totalement prêt pour recevoir les hôtes de ce Graveyard Shift Tour. Il était temps car Cane Hill n’aura pas réussi ce soir à rassembler autant les foules qu’Ice Nine Kills ou MIW bien évidemment…

Cane Hill | Le Trabendo Cane Hill | Le Trabendo Cane Hill | Le Trabendo

Setlist :

Time Bomb
Lord of Flies
It Follows
True Love
Ugly Model Mannequin
Erased
10¢
Too Far Gone
Cream Pie
Fountain of Youth

 

– Motionless In White – 21h30 – 22h45 –Motionless In White | Le Trabendo

 

C’est après une attente insoutenable et un public qui n’en pouvait plus d’attendre que le groupe de Scranton (Pennsylvanie) débarque enfin sur scène. Chris est en grande forme, et on voit tout au long du concert qu’il est heureux de pouvoir assurer ce headline en Europe, et que cela lui fait d’autant plus plaisir de proposer à la France un show qui sera là pour rattraper celui du Petit Bain… Pari réussi ? Réponse de suite !

Motionless In White | Le Trabendo
Playboy ?

Le bassiste entre sur scène en premier, en portant un masque à la Donnie Darko, style lapin maléfique… Mais ce fut le seul à être masqué, sans trop savoir pourquoi finalement. Cela aurait été drôle que tous débarquent masqués  de la sorte ou bien qu’il y ait au moins une certaine logique à ce masque à l’entrée sur scène… Enfin bon, on ne se fera pas prier pour entendre retentir Rats d’entrée de jeu. Cette entrée en puissance n’ira pas en régression puisque s’enchaîneront derrière Reincarnate, tiré de leur précédent album du même nom, et Necessary Evil, un titre issu de leur dernier opus Graveyard Shift,et réalisé en collaboration avec… Jonathan Davis de KoRn, rien que ça !

Motionless In White | Le Trabendo
Spencer Charnas (Ice Nine Kills) est revenu sur scène le temps d’une chanson ! Et non, le dab, ce n’est pas so 2017.

 

On aura le droit majoritairement à leur dernier album bien évidemment avec des titres déjà classiques comme Loud (Fuck It) et les titres précédemment évoqués, sans oublier Hourglass ou Eternally Yours. 

Motionless In White | Le Trabendo
Les premiers gifs de concert de l’humanité, c’est signé Error404 et Romain Keller !

 

Au final, on partira presque dans un concert sauce Crossfaith sur la fin, avec de l’electro et du metalcore d’une énorme puissance et des spots qui feront des hauts et bas à toute vitesse. Le mode boîte de nuit est activé, c’est parti ! On quittera donc le groupe sur Devil’s Night qui clôturera à merveille ce sublime concert, presque un peu trop court à notre goût….

 

Attendez, il manque un titre phare qui n’a pas été joué… Le groupe revient donc sans trop de surprises pour un rappel avec le titre le plus populaire du groupe aujourd’hui sur Youtube : Eternally Yours.

Motionless In White | Le Trabendo
Main dans la main.

On peut voir la joie dans le public après avoir passé un excellent concert en tout point, mais aussi la joie sur le visage de Chris et des membres du groupe, qui ont pris leur revanche sur un Petit Bain qui en aurait rebuté plus d’un. Merci au groupe d’avoir retenté l’expérience en France et de nous avoir fait un petit concert au poil.

Motionless In White | Le Trabendo | (c) Romain Keller / Error404
Vous avez déjà vu cette photo dans notre teaser Instagram non ? Sinon, il faut penser à nous suivre ici : instagram.com/error404fr

Motionless a de l’avenir, et je peux vous parier volontiers que vous les retrouverez prochainement en France dans une salle plus grande, comme un Trianon ou un Elysée Montmartre un jour ou l’autre ! La grosse force de ce groupe est de proposer une musique variée et telle que même les non-adeptes adorent. Ce fut mon cas lorsque je découvrais le groupe en live au Petit Bain, et ce fut le cas du photographe ce soir qui a semblé bien apprécié le concert aussi. La musique de Motionless In White prend tout son sens en live, et les titres sont communicatifs, entêtants et ne se laissent pas intimider par quoi que ce soit. Je suis sûr que MIW est le genre de groupe à faire un carton plein lors d’un festival face à une foule de gens ne les connaissant pas forcément. Les morceaux sont très bien composés, et un live au poil font de Motionless In White la prochaine référence metalcore à ne louper sous aucun prétexte !

Merci à Alternative Live de nous avoir régalé d’un live d’exception encore une fois pour ce début d’année 2018… Vivement le prochain concert de MIW et d’autres compères du metalcore. Regardez l’agenda dans le petit menu de droite sur le site, vous n’allez pas être déçu !

 

Setlist :

Rats
Reincarnate
Necessary Evil
Break the Cycle
Loud (Fuck It)
Abigail (ft. Spencer de Ice Nine Kills)
570
A-M-E-R-I-C-A
Hourglass
Dead as Fuck
Immaculate Misconception
Contemptress
Devil’s Night

Rappel :

Eternally Yours

 

Crédit photo : Romain Keller

Suite de la Galerie photo en  page suivante ! 🙂 

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[LIVE-REPORT] Escape The Fate + Set To Stun + Shields UK @Le Trabendo 26/01/2018

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On est allés faire un tour du côté du Trabendo en ce vendredi soir un peu frais… Frais oui, mais pas pour bien longtemps ! C’est le classique de l’adolescence de beaucoup d’amateurs de rock/metal, on parle bien sûr d’Escape The Fate !

C’est moi-même (Maximilange) qui commencerait à vous parler de Shields UK et Furyina prendra le relai sur la suite 🙂 

– Shields UK- 19h30 – 20h –

Shields uk | Le Trabendo

Shields UK, c’était la première surprise de la soirée, un petit quintet anglais (vous l’aviez devinez, n’est-ce pas?) au chanteur, George  particulièrement chevelu monte sur scène. Le groupe délivre un metalcore très puissant et le public rendre dedans assez vite, malgré la salle encore bien vide… Nous aurons le droit en live à It’s Killing Me, un nouveau titre sorti le jour-même du concert, petits veinards que nous sommes ! Le groupe alterne entre chant clair, chant scream puissant et très rauque avec des screams aigus stridents. Le rendu est très correct en live même si on sent que le groupe n’est pas encore un grand habitué des lives. Le show n’a pas énormément d’originalité en lui-même et manque un peu de saveur pour s’en rappeler sur le long terme. La salle peu remplie, le manque d’expérience ou autre ? On ne saurait que trop dire ce qui clochait dans le set des Shields UK, mais en tout cas, le public est maintenant bien réveillé et prêt à enchaîner comme il se doit !

Shields uk | Le Trabendo Shields uk | Le Trabendo Shields uk | Le Trabendo

PS : On regrettera fortement la non-présence des amis Palisades, groupe que j’apprécie tout particulièrement ces derniers temps qui ont rejoint la tournée et remplacés Shields UK à partir du 28 janvier… Soit deux jours après la date française. Palisades, soyez cools, et venez en France la prochaine fois, car ce qui va suivre Shields UK, c’était pas jo-jo…

 

– Set To Stun- 20h30 – 21h –

 

Set To Stun | Le Trabendo

Imaginez un mélange entre la virtuosité insolente et brutale de The Dillinger Escape Plan, le pop-punk remuant et un peu sombre de Set It Off, les breakdowns brise-nuque du premier groupe de metalcore qui vous vient à l’esprit, la gestuelle complètement barrée de Maynard James Keenan de Tool, un soupçon de grand écart musical à la Hollywood Undead et vous obtiendrez grosso modo une bouillasse complètement débile et insipide comme Set To Stun. 

J’ai eu l’occasion de faire un certain nombre de concerts et donc de premières parties plus ou moins bonnes mais aucune ne m’a laissé une impression aussi confuse et brouillonne que Set To Stun. 

Set To Stun | Le Trabendo

En voulant sans doute se créer une niche et ressembler à tout ce que le rock/métal a pondu d’original ces quinze dernières années, ça ne ressemble juste à rien. Le groupe déborde d’envie de bien faire mais le résultat est franchement peu convainquant : ça sonne faux, ça balance des breakdowns débiles et artificiels pour faire illusion de musique, ça se la joue concept album avec des samples et un nom de CD à rallonge … 

Typiquement le genre de groupe à la Blood On The Dancefloor ou brokeNCYDE qui ne reste dans la mémoire que pour sa médiocrité et pouvoir pourrir les playlists en soirée … 

Après, ça avait l’air de plaire à la fosse qui a alterné entre pogos et circles pits tout au long de leur set … Chacun sa dope, I guess. 

 

 

– Escape The Fate – 21h30 – 22h30 –

Escape the Fate | Le Trabendo

Ah Escape The Fate … Une véritable madeleine de Proust musicale pour moi. A l’époque où je les ai découverts via une AMV de One Piece, je n’avais jamais entendu de « scream » sur autre chose que les ponts et les breakdowns de Linkin Park. Ecouter This War is Ours fut pour moi une expérience aussi étrange que choquante mais sur la route du métal, il faut bien commencer quelque part avant de passer au black norvégien par exemple ha-ha ! 

Escape the Fate | Le TrabendoLe groupe débarque sur scène aux environs de 21h30 et ouvre DIRECT avec This War is Ours qui met tout le monde d’accord et créé de bons mouvements de foule dans la fosse étriquée du Trabendo. Le premier album du groupe avec Craig Mabbitt est plus que dignement représenté au cours du concert avec You’re So Beautiful, 10 Miles Wide, The Flood, Something et Ashley. Chacun de ces titres fait mouche et je me surprends à connaître encore plus que bien les paroles de certaines d’entre elles.  

Le dernier album  I am Human (pas encore sorti à ce jour) est également bien représenté avec trois titres qui sont déjà bien connus du public qui semble en connaitre toutes les paroles. I am Human est l’occasion d’un beau moment d’émotion et de communion entre un groupe très énergique et professionnel et un public conquis.  

Escape the Fate | Le TrabendoCe savant mélange entre titres anciens et nouveaux morceaux fait mouche auprès du public du Trabendo et fait bien plaisir. Néanmoins, cette mise en avant du premier et dernier album se fait au détriment des albums « intermédiaires » tels que Escape The Fate, Ungrateful et Hate Me qui sont trèèèès peu représentés. Nulle trace de Issues par exemple qui est pourtant un titre bien catchy. 

Le groupe se permet aussi un petit clin d’oeil bienvenu à My Chemical Romance (petit ange parti trop tôt), groupe absolument phare de la musique rock/émo des années 2000. La reprise de Dead, second titre de l’album The Black Parade sonne très bien. 

Le show est mené sur les chapeaux de roue : 17 titres en à peine plus d’une heure. Un concert en apparence court mais dans la durée habituelle d’un concert de « core » et musique apparentées. Escape the Fate a délivré un show de qualité tout à fait honorable et agréable. 

Escape the Fate | Le Trabendo Escape the Fate | Le Trabendo Escape the Fate | Le Trabendo

Crédits photos : Romain Keller

 

 

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[LIVE REPORT] 36 Crazyfists (+ All Hail The Yeti) @ La Maroquinerie 23/01/2018

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Quand j’arrive dans la salle vers 19h30 pour 36 Crazyfists, un des groupes de première partie a déjà joué (boooouh le RER B) et l’assemblée est assez clairsemée … Dans une salle comme la Maroquinerie qui est infernale dans tous les sens du terme quand complète, je ne suis pas forcément mécontente mais dommage de ne pas voir quelques dizaines de personnes de plus au concert d’un groupe aussi monumental que 36 Crazyfists. M’enfin, passons …

 

All Hail The Yeti

Le groupe venu de Californie délivre pendant son petit set un métalcore bien foutu et plutôt inspiré. Les interludes avec banjo et harmonica ainsi que les parties parlées donnent une impression de concept album abouti, chose assez rare dans ce genre musicale dont la plupart des représentants actuels semblent sortis du même moule de médiocre facture. 

Le set est court, pas plus d’une demi-heure, mais le son est lourd, façon coup de hache d’un bûcheron canadien en pleine poire. On est face à un groupe qui a quelque chose d’intéressant à proposer et qui le propose bien sur scène. 

Définitivement un groupe à écouter en studio et à passer voir en live s’ils pointent le bout de leur nez à Paris ! 

 

36 Crazyfists 

Vétérans et pionniers du metalcore, 36 Crazyfists est un mastodonte qui n’a rien perdu de sa superbe. Dès le début du concert sur Death Eater, issue de leur dernier album Lanterns, le groupe démontre toute l’étendue de son talent. Le mélange de voix claire angoissée et de scream sur fond de ‘core bien remuant qui a fait leur renommée depuis leurs débuts fonctionne toujours aussi bien et vous pouvez compter sur eux pour le démontrer chanson après chanson, enfonçant toujours plus profondément le clou. 

Les titres plus anciens se marient à la perfection avec les titres plus récents, très bons et pertinents, et le public répond présent à chaque fois et joue des coudes dans la fosse. Pour pas mal de trentenaires présents dans la salle, entendre des titres comme Bloodwork a dû faire ressortir de bons souvenirs des décennies passées ! 

Ayant connu 36 Crazyfists il y a pas loin de dix ans et les ayant perdus de vue entre temps, les voir en live aussi en forme et bons m’a juste fait énormément plaisir. C’est pour ce genre de bonne surprise et de découverte en live qu’on continue à aller en concert et commencer l’année sur un concert aussi qualitatif laisse augurer du bon pour la cuvée 2018.

Le final du concert sur Slit Wrist Theory, une de mes chansons préférées tous groupes confondus, fut la cerise sur un excellent gâteau.

Allez, faites moi plaisir, écoutez ce groupe magistral avec des chansons comme Old Gold ou Also I Am et faites leur un beau sold out la prochaine fois qu’ils passent en France car ils le méritent. 

Setlist :

Death Eater
At the End of August
Wars to Walk Away From
I’ll Go Until My Heart Stops
The Heart and the Shape
We Gave it Hell
Old Gold
Sorrow Sings
Bloodwork
Also Am I
Better to Burn
Below the Graves
Sea and Smoke
Time and Trauma

Rappel :

Eightminutesupsidedown
We Die Young 
Slit Wrist Theory

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[LIVE-REPORT] Veil Of Maya + Dance Gavin Dance + Thousand Below @Backstage By The Mills – 10/03/18

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Alors que le match de rugby France/Angleterre bat son plein, le grand bar O’Sullivans de Pigalle était déjà plein à craquer en arrivant, à tel point que les gens étaient entassés entre supporters hardcore du match et headbangers prêts à prendre le Backstage du bar d’assaut. C’est vers 19h10 que les salles de cette salle qui m’était encore inconnue s’ouvrirent. Une très jolie salle à la forme atypique; mais scène assez petite, avec un son plus que correct pour la plupart du concert.

Crédits photos : Romain Keller

– Thousand Below 19h35-20h –

Thousand Below © Romain Keller

Jolie mise en bouche avec ce quintet californien de San Diego. Thousand Below propose un post-hardcore un peu dans la veine de Dance Gavin Dance qui arrivera après. Le premier truc stupéfiant sur scène : les écarteurs d’oreilles DÉMESURÉS du batteur ! Juste monstrueux ! Le public headbang un peu et réagit légèrement au groupe qui prend toute la place sur scène mais sans remuer totalement la foule malgré un début de set très propre. C’est lorsque leur 4ème titre Sleepless commence que le public va se réveiller et jumper durant toute la chanson à la demande du chanteur aux bras entièrement tatoués de dragons, . Le set finira en trombe avec même le premier pogo de la soirée sur leur dernier titre. Une excellente première partie pleine de bons riffs et d’une voix très bien posée. Le son de la salle ce soir est particulièrement clair (malgré le fait que nous étions placés juste sous l’enceinte de droite la plupart du temps du concert avec le photographe pour 404)

Les screams et chants clairs s’enchaînent sans fausses notes, et on replonge en adolescence et l’époque où l’on écoutait tous du post-hardcore !

FACT : Le saviez-vous ? Le groupe post-hardcore/metalcore de Glamour Of The Kill qui régala mon adolescence (et peut-être la vôtre) a annoncé son retour le 12 mars et je vous invite à jeter une oreille si vous ne connaissiez pas. Oui cela n’a rien à voir avec ce concert, mais il fallait quand même le noter !

Thousand Below © Romain Keller Thousand Below © Romain Keller Thousand Below © Romain Keller

– Dance Gavin Dance : 20h20-21h10 –

Dance Gavin Dance © Romain Keller

Le léger retard de Thousand Below continue de se répercuter ici, mais 5 minutes serait vraiment chipoter… Sauf qu’ici la salle avait décidé de passer avant le concert et entre Thousand Below et DGD du Orelsan et autres joyeuseries du rap français… Pas sûr que c’était la soirée la plus adaptée pour faire mouche durant ce genre de soirées ! Le sextet post-hardcore californien (le post-hardcore californien était en forme ce soir !) monte sur scène, clairement trop à l’étroit à six sur la toute petite scène du Backstage dans une salle désormais pleine à craquer.

Dance Gavin Dance © Romain KellerTilian (chant clair) et Jonathan (scream) occupent bien évidemment le devant de la scène et entrent accompagnés des 4 autres membres, bouteilles de Powerade à la main. Sponso ou alors soirée sans alcool? Bonne question mais c’est la première fois que je voyais ce genre de boissons pour tous les membres du groupe. On notera en plus un petit détail amusant : Jonathan est monté sur scène et a posé devant la batterie un petit flacon de miel (qu’il n’utilisera finalement pas). C’est assez inquiétant qu’un chanteur scream ait besoin de miel pour chanter et que le son provienne de la gorge et non pas du ventre… Disons qu’il devait plutôt avoir un petit coup de froid et un petit mal de gorge plus qu’une potentielle aide au chant en cas de voix qui déraillerait. En tout cas il n’en eut pas besoin et le son de tout le concert fut d’une propreté incroyable. Le groupe sonnait vraiment proche de l’enregistrement studio en live, les voix étaient tels qu’elles, et la voix aïgue de Tilian est forcément stupéfiante en live. Le groupe représentera majoritairement son dernier album « Mothership », datant déjà de 2016. Plus de la moitié du set sera issu de cet album (ce qui est plutôt logique puisque c’est l’album où sont présent les deux chanteurs actuels. Les fans de la première heure auront quand même le plaisir de retrouver leur plus gros single We Own The Night, au milieu de la flopée de titres du dernier opus tels que Chucky vs The Giant Tortoise (qui ouvrira le set), Summertime GladnessInspire The Liars (en guise de final, très classe !) ou encore Young Robot.

Avant de partir, Jonathan nous offra une petite macarena, comme ça, gratuitement !

Ce soir, le set sera relativement court puisqu’il s’agit d’un co-headline entre Dance Gavin Dance et Veil Of Maya qui suivra, donc à peine 50 minutes pour chaque groupe. C’est dommage car on en aurait bien pris un peu plus ! On a hâte d’entendre un peu de nouveauté chez Dance Gavin Dance, car le groupe assure carrément en live.

Dance Gavin Dance © Romain Keller

PS : Ah oui, si vous cherchiez les activités nocturnes de PewDiePie, le célèbre Youtuber suédois, il est en fait membre fondateur de Dance Gavin Dance à la batterie. Matt Mingus a un faciès proche de la star des réseaux sociaux assez déroutant !

On a pensé à récupérer la setlist au sol avant que les roadies la retirent, alors la voici :

Setlist :

Chucky vs. The Giant Tortoise
Summertime Gladness
On the Run
Frozen One
Me and Zoloft Get Along Just Fine
Flossie Dickey Bounce
Young Robot
Betrayed By The Game
We Own the Night
Man of the Year
Inspire the Liars

Dance Gavin Dance © Romain Keller Dance Gavin Dance © Romain Keller Dance Gavin Dance © Romain Keller

– Veil Of Maya : 21h40-22h30 –

Veil of Maya © Romain Keller

Veil of Maya © Romain KellerC’est au tour de la seconde tête d’affiche et dernier groupe de monter sur scène. Veil Of Maya, quatuor ni californien ni de post-hardcore vient fouler la scène déjà bien usée par les précédents groupes qui l’auront mise à mal durant toute la soirée à bouger partout. Pourtant ce n’était encore rien à côté de Lukas Magyar, frontman et chanteur du groupe qui était littéralement une pile électrique durant le concert. Scream puissant, on sentait la passion et la rage dans les yeux de Lukas pendant le concert. Le chanteur aimait d’ailleurs attraper des gens du public au premier rang derrière la tête et les approcher de lui en face à face, droit dans les yeux en screamant avec eux dans le micro.

Veil of Maya © Romain Keller

Une très belle image de violence (dans le bon sens) et de rage que l’on peut ressentir dans la musique de Veil of Maya. Plus que de la musique, le groupe a su nous transporter totalement dans leur univers le temps de cette petite heure. N’étant peut être pas le plus grand fan du groupe de première heure, bien que j’apprécie, ce concert était vraiment d’une très grande qualité et il faut le reconnaître, les membres étaient des monstres scéniques qui ont su totalement s’approprier l’espace qui leur était donné. Malgré le petit problème de son sur le tout début du set (les personnes avec boules quies ne devaient tout simplement pas entendre de chant tellement il était bas et faible).

Veil of Maya © Romain Keller Veil of Maya © Romain Keller

Danny Hauser et Marc Okubo,  respectivement à la basse et à la guitare échangeaient fréquemment de place, nous permettant de profiter de chacun des membres du groupe de chaque côté. D’ailleurs, c’était rigolo de voir que la basse de Danny avait plus de cordes que la guitare de Marc !

C’est le dernier album « False Idol » qui sera aussi le plus défendu très largement

Petit moment d’incompréhension en fin de set. Le rappel arrive sur leur plus gros succès Mikasa et un écran géant descend du plafond… puis remonte quelques secondes après. On ne sait pas trop si le groupe voulait diffuser une vidéo qui n’aurait pas fonctionné ou bien était-il aussi surpris que nous en voyant cet élément descendre. J’opte plutôt pour la première option puisque l’écran est quand même resté quelques secondes avec un roadie qui courait partout derrière la scène complètement affolé ! Dommage pour cela, mais on aurait bien voulu savoir qu’est ce qui allait être diffusé sur cet écran… Probablement le clip de Mikasa, mais qui sait… On devra donc laisser libre cours à notre imagination sur ce coup-là.

 

Setlist : 

Whistleblower
Nyu
Leeloo
Ellie
Punisher
Overthrow
Lisbeth
350
Unbreakable
It’s Not Safe to Swim Today
Doublespeak
Aeris
Lucy
Mikasa (rappel)

Ce concert, format américain avec des concerts plus court mais mieux répartis a permis de profiter à fond de trois excellents groupes durant cette soirée au Backstage. Pas de fausses notes pour les groupes présents ce soir au Backstage By The Mills qui auront réussi à conquérir ce soir le coeur des fans de tous les groupes respectifs.

Veil of Maya © Romain Keller Veil of Maya © Romain Keller Veil of Maya © Romain Keller

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[LIVE-REPORT] Avatar + Hellzapoppin + Old Kerry McKee @Le Trianon 14/03/18

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Ce soir, Paris croulait sous les concerts entre 30 Seconds To Mars à Bercy ou Obituary à la Boule Noire… Mais il y avait surtout Avatar au Trianon, et c’était clairement le concert de la soirée, voir peut-être même de l’année.

Salle majestueuse et plus grande salle de leur tournée pour un groupe à l’univers forain, on ne pouvait pas demander mieux. La salle était déjà mise dans l’ambiance avec un stand de dessins et de photos de fans proche du merch, et quelques mini-jeux forains pour remporter du merch : une classique roulette et une sorte de cible à l’effigie du frontman. Le merch classique étant lui aussi disposé dans une sorte de tente de fête foraine des années 30. L’univers d’Avatar est donc poussé jusque dans les moindres détails dans le Trianon.

Allez, il est l’heure d’entrer dans la salle, dans lequel le chapiteau nous attend déjà.

Crédits photos : Yann Charles

– Old Kerry McKee : 19h20 -19h40 –

1ère partie d’Avatar, du blues typé américain joué par un suédois fort talentueux jouant de divers instruments à la fois : guitare, harmonica, grosse caisse pour le rythme et vinyles. Old Kerry allumait un vinyl pour récupérer le grain de celui-ci et l’ajouter sur ce qu’il jouait en live. Le rendu était d’une qualité irréprochable et avait en plus le mérite d’être très original. Le jeune suédois ne restera cependant que le temps de 4 chansons, soit une petite vingtaine de minutes. On aurait aimé en profiter un poil plus, pour se plonger dans cet univers américain folklorique digne de la route 66. La salle était cependant encore bien vide à ce moment là, et on a une vague idée de la raison malheureusement. Sur tous nos billets, l’horaire indiqué était de 20h. Or, les festivités ont finalement débutées à 19h20… Réjouissant les fans debout depuis la première heure pour choper le premier rang du concert puisqu’ils ont pu rentrer plus tôt, les retardataires ont du avoir une drôle de surprise en arrivant en plein milieu du set d’Hellzapoppin à 20h…

– Hellzapoppin : 19h45-20h25 –

Vous avez déjà vu cet homme dans le clip de Black Waltz.

L’avantage de ne pas avoir de set-up particulier à installer, musicalement parlant, c’est que cela peut débuter de suite. C’est donc avec quasiment aucun temps mort qu’Hellzapoppin débarque sur scène. Pourquoi est-ce que je parle d’aucun set-up musical pour un concert ? Peut-être qu’Hellzapoppin ne vous évoque rien, mais il ne s’agit aucunement d’un groupe de musique. Étonnant pour un concert d’avoir autre chose que de la musique avant de débuter. Mais pour Avatar, faire différent, c’est bien dans leurs coutumes, alors soit.

Si vous avez déjà entendu le nom d’Hellzapoppin, c’est très certainement car vous avez vu cette vidéo.

C’est donc un réel freakshow que nous a proposé ce soir Hellzapoppin, composé de Short E.Dangerously, un homme sans jambes qui a fait diverses démonstrations de force, et qui a marché sur du verre avec ses mains (voir même sauter dessus depuis une échelle). Le présentateur de ce cirque macabre, aussi fondateur d’Hellzapoppin, est Bryce Graves, le célèbre homme à la perçeuse. Accompagné d’un personnage mi-homme/mi femme en guise d’acolyte, le « frontman » nous a fait son célèbre coup du préservatif qui passe à travers le nez et la bouche… Assez déroutant et bien évidemment gore à souhait, Bryce n’a pourtant pas hésité à en rire et à lancer le préservatif dans le public après son voyage au centre des nasaux…

On a aussi pu découvrir Nik Sin, un nain imitant parfois Marilyn Manson, se faire la malle la tête à l’envers et accroché à une barre de fer. Drôle de personnage, peut être moins spectaculaire que le reste (hormis pour sa taille) mais tout aussi étrange tout de même…

Viens ensuite un homme qu’on a vu à maintes et maintes reprises, le mentor du spectacle : Ryan Stock. L’Homme est venu sur scène faire 1000 et une chose : une roulette russe sur la chanson de la danse des canards, en étant déguisé en canard, un jet de PQ dans le public en le tranchant dans une tondeuse qu’il tenait par les dents, manger des épées droites et courbées ou bien encore s’accrocher anneaux et poids sur les paupières inférieures et dans le nez, ou bien même se faire passer un crochet du nez à la bouche… Stupéfiant et vraiment inquiétant il n’en était encore rien quand on a vu l’Homme attraper une tronçonneuse et la tenir à la verticale, allumée, entre les dents. Sur coup là, j’ai avoué ne pas être très serein… Il desserrait les dents et la tronçonneuse le découpait littéralement en deux. Magie, don naturel, surhomme ou entraînement… On ne saura jamais réellement qui est Ryan Stock, mais ce que l’on sait, c’est qu’Hellzapoppin est une expérience improbable à voir au moins une fois dans sa vie. Inquiétante, effrayante, dantesque, showman. Le public, désormais archi complet dans la salle, était à la fois dégoûté, apeuré, fasciné, excité, mais surtout complètement fan de l’étonnant spectacle qui venait de s’offrir à nous.

Le freakshow sort finalement de la scène 40 minutes plus tard, et l’étendard de l’Avatar Country tombe sur le devant de la scène. Préparez-vous, notre fascinant voyage dans l’Avatar Country va débuter.

Alors que l’étendard de l’Avatar Country tombe directement à la sortie d’Hellzapoppin sur toute la scène, les 20 minutes avant le début d’Avatar vont être longues ! Entre la sortie d’Hellzapoppin et l’entrée d’Avatar, nous avons eu le droit à la radio de l’Avatar Country avec divers passages musicaux en rapport avec le roi , annonces et autres spots publicitaires sur la même thématique. La thématique du jour a donc été poussé jusqu’au moindre détail, et c’est donc dans un réel environnement que l’on se plonge, qui nous rappelle qu’Avatar, ce n’est pas qu’un simple concert, mais tout un univers. 

– Avatar 20h45 – 22h30 – 

Les lumières s’éteignent et le premier étendard tombe… Laissant place à un second étendard, avec les paroles du premier titre de la soirée « Glory To Our King », hymne au Roi, symbole du dernier album du groupe de métal suédois. Alors que le public chante déjà à coeur joie ce qu’il peut lire sur l’étendard, celui-ci va se laisser tomber pour dévoiler le set d’Avatar, comprenant une grande estrade. 

Quelques secondes plus tard, c’est le  guitariste du groupe, le « Roi » dans les chansons de ce dernier album, qui s’élève sur un siège, guitare à la main, cape dans le dos et couronne sur la tête. L’intro/solo de Legend Of The King retentit depuis cet espace surélevé ou trône fièrement Jonas Jarlsby et le public part déjà en trombe ! La précision sans fausses notes et la mélodie retentit déjà dans tous les esprits qui venaient de s’échauffer en scandant le nom du roi juste avant… Tout cela, avant même que le chanteur clown iconique d’Avatar, Johannes Eckerström surgisse… Il débarque donc au moment de son chant sur le titre provoquant une apocalypse générale dans le public !

Le frontman charismatique a un panel de voix à son actif, alternant sans accrocs les voix claires et le gros scream voir même un peu de guttural bien sale comme on l’aime. Très à l’aise avec le public, il s’y est adressé de très nombreuses fois en enchainant sur l’emblématique Let It Burn. Le show continue donc après une petite présentation et demandait au public s’il fallait le peindre … « Paint me ..BLACK ? » « noooooooo ! » « Paint me… Yellow ? » « noooooooo! » « Then, PAINT ME … RED ! », avec la chanson qui allait bien avec. Petit hommage à leur album Black Waltz de 2012, qui mit le groupe sous les feux de la rampe. 

Le concert sera entrecoupé de chansons du dernier album pour garder cette scénarisation autour de sa majesté, mais les anciens titres ne seront clairement pas en reste sur cette setlist représentative du groupe et composée de 18 titres tous plus emblématiques les uns que les autres et provenant de tous les albums. L’un des titres les plus efficaces en live ce soir là était peut être Bloody Angel, une dinguerie alternant entre passages rapides et moments calmes, propices à pogo et même à un wall of death de la largeur et de la longueur totale du Trianon ! For The Swarm a très bien enchaîné sans repos pour le public toujours aussi en transe qu’au début. 

Alors que le roi nous voulait, Johannes s’est fait plaisir en montant à l’arrière de l’estrade, derrière le batteur posé un peu plus bas et a mimé des symboles de marionnettes pour faire jouer son batteur. Il ne fallu pas plus d’un mouvement pour  comprendre l’arrivée imminente de Puppet Show.

Ce fut ensuite au tour de The Eagle Has Landed, le titre du groupe le plus écouté sur Spotify, d’arriver jusqu’à nos oreilles. Jeux de lumières et grimaces en contreplongée (mais si vous savez, comme quand on met une lampe torche sous le menton pour faire « film d’horreur » !) font fureur tout au long du concert. 

Johannes nous a d’ailleurs proposé un petit cours d’histoire vers le milieu du set en nous parlant de leur première venue en 2006 (et non pas en 2013 en première partie d’Avenged Sevenfold comme je le pensais !) en première partie de Evergrey en France.  Ils nous ont donc proposés leur première composition : War Song

Alors que l’on sentait déjà venir Smells Like a Freakshow, le groupe a eu le temps de nous sortir ses vieilleries du placard. On a donc pu écouter Reload, un autre titre plus tout jeune d’Avatar !

Le groupe sort de scène et revient en blanc pour un final sur Hail The Apocalypse, laissant le Trianon devenir un vrai cirque pour un final exceptionnel. Les lumières n’en bouvaient plus de bouger dans tous les sens, le grand « Avatar » lumineux en fond de scène scintillait lui aussi encore et toujours, avant de s’éteindre définitivement pour la soirée. Le groupe a fait un salut devant l’ovation générale et un public qui a scandé « Avatar » encore longtemps après leur rappel. 

Bref, comment résumer ce concert : une prestance scénique folle, un éclairage parfait, un son au top, une mise en scène rare (allant jusqu’à customiser le merch, ajouter un musée et des jeux forains !), des premières parties aussi top que déroutantes, une setlist du feu (on regrettera peut être Black Waltz sachant qu’Hellzapoppin qui a participé au clip étaient présent aussi sur la date, il y aurait eu matière à faire une petite collaboration cool !)

J’en ai fait des tas de concerts dans ma vie, mais des concerts comme Avatar ce soir… Rarement !

Avatar est un OVNI musical montant, et impossible à arrêter, avec des prestations toujours meilleures à chaque fois. Le groupe a rempli déjà une tournée de 5 dates en France, et n’a pas dit son dernier mot puisqu’il sera de retour au Download Festival FR. On plaint déjà le groupe qui jouera en même temps que lui sur le running order, car la foule devrait être au rendez-vous pour réitérer l’énorme fête de ce mercredi 14 mars. 

25On a hâte de les retrouver et de les voir gravir les échelons des salles aux capacités de plus en plus importantes. On vous dit au Bataclan/Olympia au plus vite, voir peut être le Zénith, qui sait ? 

En attendant, RDV au Download !

Setlist :

Glory To Our King
Legend of the King
Let It Burn
Paint Me Red
King’s Harvest
Bloody Angel
For the Swarm
The King Wants You
Puppet Show
Tower
The Eagle Has Landed
War Song
Raven Wine
Reload
Smells Like a Freakshow
A Statue of the King
The King Welcomes You To Avatar Country
Hail the Apocalypse

 

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