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Live Report – Cody Frost + Trash Boat + Enter Shikari – Le Trabendo

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Bonjour à tous !

Aujourd’hui est un jour spécial, puisque c’est le jour où nous retrouvons le groupe electronicore le plus populaire du Royaume-Uni, et aussi les précurseurs du genre, Enter Shikari !

Je vais essayer de rester objectif jusqu’au bout, mais sachez qu’il s’agit d’un de mes groupes préférés, et après avoir raté leurs concerts à deux reprises à Paris, en Angleterre et même à New York (foutu covid !), il était enfin temps de les revoir en concert complet !

La première surprise de la soirée pour moi : Le Trabendo. Entre covid et concert s’amenuisant pendant une longue période, je n’étais pas retourné depuis le nouveau visage de la salle ! Fini la barrière en descendant les escaliers,et place à une grande esplanade extérieure pour savourer bières et hot-dogs en attendant un show de qualité.

Cody Frost

Arrivé un peu en retard (merci la RATP, le travail qui finit tard), je ne pourrais profiter que des deux derniers morceaux de Cody Frost qui semblait déjà mettre la salle sens dessus-dessous ! La chanteuse britannique, mise en
lumière suite au featuring avec Enter Shikari sur BULL., proposera un set pop electro de morceaux tirés de son premier album « TEETH » et de son premier EP « IT’S NOT REAL ». Si vous avez un petit moment, on vous recommande vivement d’aller y tendre une oreille, car c’est franchement sympa !

Trash Boat

Ce concert, c’est aussi l’occasion pour moi de ré-écrire un live-report (ça faisait longtemps, tiens!) et quoi de mieux que de continuer par un groupe chaudement recommandé et plébiscité par une amie aux goûts impeccables (ou presque)… Trash Boat !

On pourrait parler de chauvinisme ce soir, puisque c’est toute la scène de la petite ville anglaise de St Albans (il y a un véritable vivier là-bas!), qui est représenté ! Trash Boat débute son set par « Synthetic Sympathy ». Tobi et sa bande arrivent rapidement à mettre tout le monde d’accord pour la première date de la tournée, mais c’est surtout la seconde moitié du set qui sera redoutable avec des titres tels qu’Alpha Omega ou Don’t You Feel Amazing,
éponyme du dernier album.

Ce soir, il n’y aura que des morceaux du dernier album « Don’t you feel amazing » qui seront jouées, au regret de certains fans ayant fait le déplacement pour l’occasion. Etait-ce une volonté de faire un trait sur le passé et de faire découvrir le renouveau du groupe à un public qui ne les connaissait pas encore ?

Le set était très efficace, et la salle est désormais parée pour affronter le second groupe St Albanais : Enter Shikari ! C’était d’ailleurs tant efficace que des jours après, j’ai encore le « IDIOT, YOU’RE FUCKING IDIOT » qui résonne par moment… Aidez-moi !

PS : Le lendemain, à Lille, le groupe jouera pour la première fois le titre « Delusions of Grandeur » toujours pas sorti en version studio ! Une belle exclusivité pour les fans qui ont suivi leur tournée!

Enter Shikari

Les voici enfin, toujours muni de leur fidèle Routron 2000 qui prend place au centre de la scène. Petit moment nostalgique au moment où le concert débute puisque c’est dans cette même salle que j’ai découvert Enter Shikari en 2016. (J’étais initialement venu voir la première partie, The Qemists, mais si j’avais su que ce concert aurait changé mes écoutes musicales à ce point des années plus tard…)

Première date de cette dernière tournée de « Nothing is True, Everything is Possible », c’est sur l’intro de leur dernier album « THE GREAT UNKNOWN » que débutera le show en grande trombe. Positionné au fond de la salle, on ne voyait que les murs de lumières, des lasers et un Rou Reynolds toujours en forme se trémoussant dans tous les sens. Comme à son habitude, Rou donne de sa personne et invite le public à danser et sauter, mais surtout à ne
suivre que deux règles simples : faire attention aux autres, et ne pas juger ce qu’il se passe dans cette salle car chacun est libre de ressentir la musique comme il le veut.

Juggernauts aura mis un peu trop le bazar dans la salle puisque s’en suivra un long problème technique où le guitariste Rory va perdre l’usage de son ampli. Le groupe s’amusera à meubler, parler football (le match France-Angleterre se profilait juste après…) ou bien le batteur Rob lisait quelques cartes d’anniversaire reçu par les fans anglais qui squattaient les premiers rangs de la tournée !

Il ne faut pas oublier qu’Enter Shikari, c’est un groupe d’electronicore, et qui dit electronicore, dit aussi electro. Même si la plupart des morceaux restent très (pop)rock et metal, le groupe puise sa force dans des rythmiques et des sonorités bien souvent electro (comme la regrettée T.I.N.A. qui ne sera pas jouée ce soir).

Quand vient le moment de jouer Anaesthetist, morceau phare de l’album « The Mindsweep », c’est en véritable discothèque que se transforme le Trabendo. Une fois la chanson jouée de façon traditionnelle, celle-ci redémarre dans le noir le plus complet. Lasers, néons et spots de lumières oscillent dans tous les sens et le Reso Remix de ce titre (disponible
sur l’album The Mindsweep : Hospitalised, qui est une compilation de remix de morceaux issus de ce même album) prend place dans un chaos sans précédent.

Là où les précédents concerts d’Enter Shikari s’étaient assagis avec la sortie de l’album qui divisa un peu les foules « The Spark », le groupe est venu montrer qu’ils n’oubliaient pas leurs racines. C’est donc dans une euphorie générale que les plus gros hits du groupe, tous albums confondus s’enchaînent… Arguing with Thermometers, Gandhi, Mate Gandhi, Mothership ou Solidarity.. Presque tout y passe !
On aura également le droit à l’iconique Sorry, You’re Not A Winner et ses  clap clap clap légendaires repris par l’assemblée.

Après 1h20 de show, il est déjà l’heure de dire au revoir à nos anglais préférés, qui semblaient presque plus heureux que nous d’être ici et de profiter de cette tournée des marché de Noël hivernales pour clôturer 2022 en beauté !

Le rappel commencera à l’acoustique par une reprise de Heroes de David Bowie, qui aura du mal à faire sens. Le public déborde tellement d’énergie qu’il est impossible de se calmer pour ce passage acoustique, et on passe la chanson à entendre des « shhhht » d’ici et là… D’ailleurs, le chanteur ne reprendra pas le morceau à nouveau le lendemain à Lille tant ce fut chaotique et compliqué… Dommage ! S’en est suivi le morceau le plus « rock » du dernier album, mais aussi le premier single sorti The Dreamer’s Hotel et une fin en toute beauté par la chanson feel-good du groupe par excellence qui mettra tout le monde d’accord une ultime fois : Live Outside.

Si l’on devait avoir quelques regrets ? Nos dates françaises ont été privées des écrans que l’on retrouvera ensuite sur les dates plus importantes aux Pays Bas (et également privées de WARGASM en première partie, mais Cody Frost a su mener la danse comme il se doit !)

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SABATON « Heroes Of The Great War »

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SABATON, le groupe de heavy metal suédois annonce la sortie de Heroes Of The Great War, le deuxième EP du triptyque Echoes Of The Great War.

SABATON rend hommage à un authentique héros de l’Armée Française !

    Il y aura  notamment un titre inédit, The First Soldier directement inspiré de la vie d’un soldat trop peu connu de l’Histoire de France. Concernant ce titre, Pär le bassiste du groupe ajoute : « Nous sommes particulièrement fiers de présenter ce nouveau morceau. Nous avons hâte de connaître les réactions de notre public à la découverte de l’incroyable destinée d’Albert Séverin Roche. Un véritable héros de la Première Guerre Mondiale qui a accompli de très grandes choses. Au-delà des doutes et du mépris de ses supérieurs, ainsi que des nombreux obstacles qu’il a rencontrés, il a pourtant réussi à dépasser l’impossible« . Joakim Broden chanteur du groupe tient à souligner : « C’est incroyable d’entendre ces récits sur la Première Guerre Mondiale et comment des individus souvent rabaissés comptent par la suite parmi les héros les plus respectés et célébrés dans l’histoire militaire. Ce titre est une leçon : ne jamais juger un livre à sa couverture. Certaines personnes sont capables de faire des choses exceptionnelles. La détermination et l’héroïsme d’Albert Séverin Roche sont admirables. Nous espérons que le public va ressentir la même chose que nous lorsque qu’on nous a
    rapporté ses exploits ».

    Albert Séverin Roche, inconnu au bataillon…

    Il est né le 5 mars 1895 à Réauville, dans la Drôme. Issu d’une famille de fermiers, à 18 ans il tente de s’engager dans l’Armée Française. Au fond de lui, il sait qu’il est promis à
    un destin hors normes, mais du haut de son 1,58m, il ne correspond pas aux critères de sélection de l’armé Française. La Première Guerre Mondiale lui permet donc de se faire enrôler au sein du 30e Bataillon de Chasseurs. Pour être au plus prés des combats, il est affecté au 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (surnommés « Les Diables Bleus »
    par les Allemands), il deviendra le « Premier Soldat de France » pour son héroïsme et la réussite deses nombreuses missions.

    Au cours de la Grande-Guerre, Albert fut blessé neuf fois et a capturé un total de 1 180 soldats allemands !

    Un court-métrage animé de 12 minutes

    Son histoire leur tenait tellement à cœur que les musiciens de SABATON ont décidé d’illustrer en détails le parcours d’Albert Séverin Roche à travers un court-métrage animé réalisé par les studios YarnHub. Douze minutes qui nous en apprennent beaucoup sur ce soldat dont le courage sans borne fut finalement salué par le Maréchal Foch lui-même.

    A noter que ce mini-film sera disponible à midi le 20 janvier 2023, en exclusivité, sur Nota Bene. Lancée en 2014 par Benjamin Brillaud (qui en est aussi le narrateur), cette chaîne YouTube est consacrée à l’Histoire en général, qu’elle soit sociale, culturelle, scientifique, militaire ou politique, et ce sur toutes ses périodes et tous les continents. La volonté de ce média aux 2,18 millions d’abonnés est de montrer, de manière simple, explicative et pédagogique que ce domaine concerne tout le monde, que ses angles sont multiples, et que chacun peut y trouver son compte. A ce jour Nota bene a produit plus de 450 vidéos qui ont généré près de 290 millions de vues.

    RDV historique le 20 janvier 2023

    Après avoir lancé, en septembre dernier, Weapons Of The Modern Age, cet EP comme l’indique son titre l’indique, Heroes Of The Great War se concentre sur les
    héros les plus courageux et téméraires de la Première Guerre Mondiale, dont l’existence mérite d’être contée tant elle a touché les membres de ce groupe férus des faits liés aux conflits militaires. A ce sujet, Pär Sundstrom dit : « Les guerres poussent certaines personnes à dépasser leurs limites, aussi bien sur le plan physique que psychologique, leur permettant ainsi d’accomplir des choses extraordinaires. Ils n’ont pas d’autre choix que d’être courageux et doivent tout faire pour protéger ce pour quoi ils se battent. Ce que nos chansons racontent sur ces hommes dont la survie est en jeu, est tout simplement impressionnant. Cet EP est notre manière de leur rendre hommage afin de
    nous assurer que leurs exploits ne seront pas oubliés. Nous voulons qu’ils soient reconnus à leur juste valeur ».

    Heroes Of The great War

    Nouvel LP

    1) The First Soldier, hommage à d’Albert Séverin Roche, proclamé premier soldat de France par le Maréchal Foch.

    2) A Ghost In The Trenches, hommage à Francis Pegahmagabow, le soldat amérindien le plus décoré de l’histoire du Canada. Il fut tireur d’élite pendant la Première Guerre mondiale.

    3) Lady of the Dark, raconte l’histoire de Milunka Savić, une femme serbe qui s’est fait enrôler à la place de son frère. Partiellement déguisée en homme, elle fera partie des soldats les plus décorés de la Première Guerre mondiale.

    4) Last Dying Breath, en hommage au Major Dragutin Gavrilovic qui, avec ses hommes du 10e régiment d’infanterie Serbe, a résisté aux troupes allemandes et autrichiennes lors de l’attaque de Belgrade en octobre 1915.

    5) The Unkillable Soldier, en hommage à Adrian Carton De Wiart, d’origine Belge : il a servi dans l’armée Britannique pendant la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Blessé à plusieurs reprises, borgne, amputé des doigts, il a survécu devenant ainsi « l’homme qui ne pouvait pas être tué ».

    6) Seven Pillars Of Wisdom, en hommage à Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, célèbre pour son rôle dans la révolte arabe lors de la campagne du Sinaï et de Palestine contre l’Empire Ottoman pendant la Première Guerre mondiale.

    7) 82nd All The Way, en hommage à Alvin York. Originaire du Tennessee, il conduira la 82e division d’infanterie contre les nids de mitrailleuses défensives allemandes sur la Colline 223, dans l’Argonne, lors de l’offensive de la Meuse en 1918. Il a reçu de nombreuses décorations dont la Congressional Medal of Honor.

    Comme le 1er chapitre de « Echoes Of The Great War », le EP « Heroes Of The Great War » sera disponible en digital sur toutes les plateformes, ainsi qu’en édition digipak ultra limitée.

    SABATON sera en concert au Zénith de Paris le 21 avril 2023 !

          Membre du groupe

          – Joakim Broden (chant)

          – Tommy Johansson (guitare)

          – Pär Sundström (basse)

          – Chris Rörland (guitare)

          – Hannes Van Dahl (batterie)

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          SABATON « The first soldier ». Le clip animé !

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          SABATON rend hommage à Albert Séverin Roche

            Nous n’allons pas refaire une news complète, mais comme nous vous l’annoncions lors de notre info sur la sortie de l’album « Heros Of The Great War » pour le 20 janvier 2023  https://error404.fr/sabaton-heroes-of-the-great-war/ , le groupe Suédois souhaitait rendre hommage sous forme d’un clip animé à un Héros Français de la grande guerre. C’est fait !  Quel bonheur de suivre l’histoire de cet homme que SABATON a eu l’idée géniale de faire revivre. Le « clip » offre un peu plus de 12 minutes intenses avec de nombreux clins d’oeil aux membres du groupe que l’on retrouve régulièrement dans cette animation. Bien sur, vous pouvez aussi profiter du titre « First Soldier » tout en découvrant notre héros Albert Séverin Roche. Fan d’histoire et de musique, j’ai juste adoré prendre le temps de découvrir un moment d’histoire de France méconnu, j’imagine de beaucoup d’entre nous. 

            Merci à SABATON pour ces 12 minutes 06 que je vais de suite regarder à nouveau ! 

            Le clip animé !

            Le clip officiel avec les paroles !

            Pour rappel: « Heroes Of The great War » est disponible depuis le 20 Janvier

            Nouvel LP

            1) The First Soldier, hommage à d’Albert Séverin Roche, proclamé premier soldat de France par le Maréchal Foch.

            2) A Ghost In The Trenches, hommage à Francis Pegahmagabow, le soldat amérindien le plus décoré de l’histoire du Canada. Il fut tireur d’élite pendant la Première Guerre mondiale.

            3) Lady of the Dark, raconte l’histoire de Milunka Savić, une femme serbe qui s’est fait enrôler à la place de son frère. Partiellement déguisée en homme, elle fera partie des soldats les plus décorés de la Première Guerre mondiale.

            4) Last Dying Breath, en hommage au Major Dragutin Gavrilovic qui, avec ses hommes du 10e régiment d’infanterie Serbe, a résisté aux troupes allemandes et autrichiennes lors de l’attaque de Belgrade en octobre 1915.

            5) The Unkillable Soldier, en hommage à Adrian Carton De Wiart, d’origine Belge : il a servi dans l’armée Britannique pendant la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Blessé à plusieurs reprises, borgne, amputé des doigts, il a survécu devenant ainsi « l’homme qui ne pouvait pas être tué ».

            6) Seven Pillars Of Wisdom, en hommage à Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, célèbre pour son rôle dans la révolte arabe lors de la campagne du Sinaï et de Palestine contre l’Empire Ottoman pendant la Première Guerre mondiale.

            7) 82nd All The Way, en hommage à Alvin York. Originaire du Tennessee, il conduira la 82e division d’infanterie contre les nids de mitrailleuses défensives allemandes sur la Colline 223, dans l’Argonne, lors de l’offensive de la Meuse en 1918. Il a reçu de nombreuses décorations dont la Congressional Medal of Honor.

                  Membre du groupe

                  – Joakim Broden (chant)

                  – Tommy Johansson (guitare)

                  – Pär Sundström (basse)

                  – Chris Rörland (guitare)

                  – Hannes Van Dahl (batterie)

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                  Live Report – Bullet For My Valentine + Jinjer + Atreyu – Olympia – 31/01/23

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                  Atreyu

                  On en parlait plus tôt dans le report d’Alestorm, cette seconde journée à l’Olympia s’annonce impeccable avec le retour de nos gallois préférés : Bullet For My Valentine ! Ce concert fait parti de ses nombreux reports liés au covid et s’il devait avoir lieu en février 2022 à la base, nous y voici enfin un an plus tard… Cela dit, le concert tombait en même temps que celui de SKYND à l’époque, alors ce fut un mal pour un bien qui me permet aujourd’hui de me dire que j’ai deux billets datés au même jour et que j’ai toutefois pu faire les deux ! Faille temporelle, magie ou pandémie mondiale, je vous laisserai vous faire votre propre avis sur la question.

                  Atreyu, un groupe de metalcore américain, a ouvert la soirée avec une énergie débordante, mettant en valeur leur son heavy et leur chimie sur scène. Le chanteur Alex Varkatzas a chanté avec le public avec une présence charismatique, faisant bouger la foule et encourageant les fans à chanter et sauter en rythme. Le groupe a joué un mélange de classiques tels que « Becoming the Bull » et « Save Us », ainsi que des morceaux plus récents de leur dernier album, Baptize comme « Strange Powers of Prophecy » ou « Save Us » et même leur tout dernier single « Drowning » qui faisait office de figure de proue pour le prochain album qui devrait arriver dans l’année !

                  Jinjer

                  Le groupe ukrainien Jinjer prend place. La chanteuse Tatiana Shmailyuk entre sur scène avec un look alternatif des plus originaux : toute vêtue d’un costume noir & rose fluo. Il était on ne peut plus remarquable ! Passé l’effet visuel, place à l’effet vocal avec une ouverture sur « Who’s Gonna Be the One », seul morceau joué de l’album « Cloud Factory ».

                  Peut-être était-ce moi, mais je n’ai pas réussi à rentrer dedans autant que pour Atreyu (les années collège parlent sans doute…). Le groupe n’était pas des plus bavards sur scène et enchaînaient les morceaux, certes maîtrisés, mais manquant un peu d’âme. Tout s’enchaîne assez vite finalement et c’est le dernier album « Wallflowers » qui sera majoritairement représenté. Jinjer n’aura peut être pas su convaincre l’entièreté de l’assemblée ce soir (peut-être trop différent d’Atreyu et Bullet qui sont « plus sages ») mais les fans du quatuor ukrainien étaient tout de même au rendez-vous en nombre puisqu’on a pu voir de nombreux t-shirts du groupe et quelques moshpits se réveiller sur les devants de la scène !

                  Bullet For My Valentine

                  Si comme moi, vous avez débutés le metal (oh le jeunot !) avec eux, c’est un véritable retour aux années collège/lycée qui fait toujours mouche. Rappelez vous en 2018

                  Le concert de Bullet For My Valentine à l’Olympia le 30 janvier a été un véritable feu d’artifice pour les fans du groupe de metalcore gallois. Dès les premières notes de « Don’t Need You », la foule a été propulsée dans un déluge d’énergie et de passion, scandant les paroles à tue-tête et sautant en rythme avec la musique.

                  Le chanteur Matt Tuck a dirigé la soirée avec une présence scénique époustouflante, alternant comme à son habitude le chant avec son alter ego Jamie Mathias (basse). Si le quintet s’était un peu essouflé les années précédentes, on avait redécouvert un Bullet très en forme au Casino de Paris lors de leur précédent passage. Une question nous brûlait les lèvres : allait-ils confirmer ce grand retour ?

                  Bien sûr que oui !

                  Le setlist a offert un équilibre parfait entre les classiques de longue date de Bullet For My Valentine, tels que « Tears Don’t Fall » et « Your Betrayal », ainsi que des chansons plus récentes de leur dernier album éponyme. Toutes les époques du groupe seront représentées (Temper Temper où es-tu ?) et c’est l’occasion de découvrir ainsi de nouveaux classiques comme You Want a Battle, Here’s a War ou Don’t Need You, provenant d’albums plus récents qui ne s’étaient pas imposés de prime abord, mais qui, force est de constater, sont super efficaces !

                  Il est d’ailleurs impressionnant de voir Matt Tuck enchainer les titres à la fois au chant et à la guitare tandisque l’on se régale des solos de guitares de Paget. C’est l’un des seuls groupes de metalcore à encore et toujours proposer des solos de gratte, et ça fait vraiment plaisir à entendre !

                  Après le mini-solo de batterie de Jason Bowl, il est maintenant l’heure d’entamer un rappel haut en émotions… la salle L’ambiance de la salle était électrique tout au long de la soirée, mais Matt Tuck finira par sortir sa guitare acoustique et entamer la tant attendue Tears Don’t Fall à l’acoustique. Passé le premier couplet, le groupe revient sur scène pour la continuer comme on l’attendait tous et de finir une bonne fois pour toute par « Waking the Demon« , laissant les fans dans un gigantesque bain de sang mais surtout de sueur !

                  Une bien belle soirée qui se termine avec un Atreyu qu’on connaissait malgré nous, un Jinjer un peu moins convaincant et un Bullet en très grande forme, on ne peut qu’en redemander. On espère bien revoir Bullet For My Valentine avant 2027… Foutu covid !

                  PS : C’est en passe de devenir un running gag, mais nous n’avons pas eu de pass photo pour Bullet 5 ans après notre echec en 2018, donc on a décidé d’illustrer ce live-report avec des plus beaux clips des différents groupes… Désolé !
                  J’ai toutefois une bonne nouvelle : le concert a entièrement été capté par Culturebox et sera disponible prochainement sur la chaîne publique ! Un grand pas pour le metal ! https://www.france.tv/spectacles-et-culture/

                  L’article Live Report – Bullet For My Valentine + Jinjer + Atreyu – Olympia – 31/01/23 est apparu en premier sur Error404.

                  Live Report – Alestorm + Gloryhammer + Wind Rose + Rumahoy – Olympia – 30/01/2

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                  Olympia Fest

                  Ce soir, c’est le début de l’Olympia Fest, un festival inventé de toutes pièces mais qui fait sens puisque l’Olympia propose trois soirées d’affilée de musique extrêmes qui tachent avec de gros plateaux. Si la seconde journée était plus tournée metalcore avec Bullet For My Valentine (+ Atreyu et Jinjer) et la troisième plus deathcore avec Trivium & Heaven Shall Burn (+ Tesseract et Fit For an Autopsy), c’est bien de la première qu’on va parler ici, à mi-chemin entre la piraterie et l’épique !

                  Rumahoy

                  Les anglais de Rumahoy ouvrent le bal, et l’on reconnait (ou pas) le groupe cagoulé et son frontman plus qu’imposant Captain Yarrface (notamment connu pour être l’invité de l’excellent titre « Tortuga » de notre headliner du soir)
                  Le groupe en profitera pour glisser au milieu de son set la toute nouvelle chanson « Not Looking For Love », interprété en grande partie par une voix féminine synclipsé par Bootsman Walktheplank, le guitariste… Un morceau audacieux sûrement sorti de la tête de nos pirates après un fût de rhum de trop… La salle était déjà bien remplie dès le début de la soirée, mais malgré cela, Rumahoy aura un peu de mal à embarquer « tout » le public avec lui. On ne peut pas non plus bouder notre plaisir en comprenant sur quelle genre de soirée nous avons débarqués puisque Rumahoy donnera clairement le ton de la soirée, à mi-chemin entre l’épique, le medieval fantasy et la piraterie !

                  Wind Rose

                  Plazzia à l’Italia ! Si les anglais et écossais sont massivement représentés ce soir, c’est le groupe folk-epic-metal Wind Rose qui viendra défendre l’Europe ce soir ! Enfin, l’Europe, la Moria ou Azeroth, on ne le sait pas encore, mais en voyant arriver le frontman Francesco Calavieri dans sa meilleure armures de plaques, on se doute que le groupe va nous transporter….

                  Francesco commence par s’excuser de ne pas très bien parler français, mais les excuses sont immédiatement acceptées par l’assemblée tant le show et la musique seront communicatives à elles seules. Wind Rose, c’est du metal de nain fait par des pas-nains. Les titres n’ont qu’une thématique : rassembler tous les mineurs (oula, non…) de la salle et creuser, creuser, creuser, sur des chansons épiques ! On découvrira dans une ambiance ultra festive des titres comme « Drunken Dwarves », « Mine Mine Mine » ou bien encore « Fellows of the Hammer ».
                  Le groupe terminera par leur chanson la plus connue « Diggy Diggy Hole », véritable phénomène internet (mais surtout Minecraft) puisque composé à l’origine par l’un des youtubers anglais les plus célèbres, Yogcast. Toute l’assemblée chantait le cœur sur la main et c’était vraiment un moment touchant de voir une telle unité pour chanter cet hymne du peuple des nains… Un sacré paradoxe quand on voit la taille gigantesque de ce dernier !
                  Alors qu’on pensait la chanson se terminer, le groupe relança la danse une ultime fois dans une version electro, wow !
                  Wind Rose, c’était la bonne surprise et la découverte de la soirée pour ma part ! Sans spoiler la suite, c’était clairement la meilleure prestation de la soirée !

                  Gloryhammer

                  Premier concert de la soirée pour Christopher Bowes, frontman d’Alestorm, mais également fondateur et claviériste de Gloryhammer ! Ici, nul n’est question de la piraterie de Bowes, puisque nous allons nous diriger vers un monde plus féé-épique et on va le (re)découvrir dans son rôle de méchant magicien Zargothrax, aux côtés d’Angus McFife ou bien encore Ralathor !

                  La foule accueille Angus McFife et sa troupe tel un roi et ses surbalternes: c’est « The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust) » qui retentit instantanément dans le réceptacle qu’est l’Olympia ce soir, prêt à réceptacler toute musique qui y sera jouée. La plupart des titres joués ce soir proviennent des derniers écueils du groupe « 
                  Legends From Beyond the Galactic Terrorvortex »
                  , et notamment le titre très efficace « Gloryhammer » (C’est marrant, j’ai déjà entendu ce titre là quelque part…)
                  Après une transition sur le morceau épique d’Also Sprach Zarathustra, plus connu de nos jours comme étant la musique du film « l’Odyssée de l’Espace »,
                  Soudain, un gobelin apporte un marteau et se fait dégommer par Angus McFife, le faisant repartir aussi vite qu’arrivé. Cette transition offrira toutefois l’occasion de jouer «Keeper Of The Celestial Flame of Abernethy », un nouveau titre issu du prochain album qui sortira à l’été 2023 ! Il n’y avait aucun rapport entre le gobelin et le nouveau titre ? Vous avez bien raison !
                  N’oubliez pas que la musique fée-épique, c’est avant et surtout de la magie (en plus, Hogwarts Legacy est dans les parages, on est dans le thème !) show terminera par une « The Unicorn Invasion Of Dundee » et un échange d’énergie magique entre le public et le groupe, transféré par de nombreux applaudissements !

                  Alestorm

                  Pas de doutes, c’est un concert d’Alestorm qui se prépare lorsque l’on voit se gonfler un canard gonflable de la largeur de la scène de l’Olympia. C’est après quelques morceaux de Queen que les écossais font finalement leur entrée sur « Keelhauled » !

                  Le jeu de lumières éclaire à tour de rôle les solos de guitares et de synthés et cela fait son effet sur « The Sunk’n’Norwegian » !  
                  Les premiers titres s’enchaînent à grande vitesse, ne laissant que peu de temps pour reprendre son souffle entre deux danses. Petite mention spéciale pour le titre éponyme « Alestorm« , un morceau un peu plus orienté metalcore que les autres, avec la participation du claviériste Elliot Vernon sur le scream. Il montre qu’Alestorm (le groupe, cette fois-ci !) sait se défendre une épée et un gouvernail d’une part, mais aussi sur des propositions plus gutturales d’autres part !
                  Si Taio Cruz n’aurait pas eu sa place sur ce plateau ce soir, il sera toutefois bien représenté puisque « Hangover » sera jouée haut et fort par Alestorm, qui marquera un tournant décisif dans la soirée. Si elle était déjà chaleureuse, c’est à partir de ce morceau que le public ne cessera de s’agiter jusqu’à la fin du show.
                  Le groupe se jouera de nous et continuera de nous surexciter puisque peu après, c’est la sur-attendue Mexico qui retentira, un véritable hymne pirate-metal qui a mis le groupe sur le devant de la scène internationale !
                  Vous pensiez en avoir fini ? Que nenni ! L’imposant Captain Yarrface vu trois heures plus tôt arrive sur scène et le public sait déjà : il est l’heure de « Tortuga » ! Quel enchaînement !
                  Vous pensiez en avoir réellement fini ? Que nenni ! Il est l’heure de monter à bord du bateau et de ramer ! Malgré les nombreux concerts metal, et les quelques passages d’Alestorm vus en festival, je n’avais encore jamais assisté à une telle « activité de concert » : la fosse quasi complète de l’Olympia s’asseyait et se mise à ramer d’avant en arrière sur le rythme de « Nancy The Tavern Wench »…
                  Il est encore temps pour quelques bangers avec Shipwrecked ou bien » P.A.R.T.Y« . avant que le groupe ne nous quitte une bonne quinzaine de chansons plus tard…
                  Le rappel commence et c’est évidemment « Drink  » qui ne pouvait pas être retirée d’un set d’Alestorm qui débute. En cette fin de Dry January (pas franchement respectée pour une bonne partie du public, mais promis, personne ne vous dénoncera ce soir), c’est une sorte de message passif agressif que voulait nous passer Alestorm… Un passif mais surtout très agressif qui se ressentent dans la salle bien décidés à nous faire transpirer jusqu’au bout ! « Zombies Ate My Pirate Ship » et « Fucked With an Anchor » viendront terminer ce set de haute piraterie…
                  Alestorm aura clairement volé une chose ce soir : notre énergie ! La soirée fut riche en aventures et en rebondissements, et il est l’heure pour nous de retourner dans notre petite ville côtière et lâcher ses histoires de marin d’eau douce… Le One Piece n’est plus très loin, mais il attendra demain, car nous sommes vidés de toute énergie vitale désormais ! Merci Rumahoy, Wind Rose, Gloryhammer et Alestorm !


                  Il ne reste qu’une chose à dire : Santé, moussaillon, et à demain pour Bullet For My Valentine ! (Attendez, le report de Bullet n’arrivera sûrement pas le lendemain de celui-ci, mais faites comme-ci…)

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                  LIVE REPORT – Electric Callboy + Annisokay – Bataclan – 16/01/23

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                  Annisokay

                  C’est un groupe de metalcore allemand (tiens donc !) qui ouvrira le concert ce soir. Pour la petite anecdote, je n’écoute que très peu Annisokay, mais par la magie de l’algorithme YouTube, ce groupe m’était presque systématiquement proposé à la suite d’une écoute. De ce fait, j’ai reconnu la plupart des morceaux joués ce soir par le groupe saxe.

                  Si le début était un petit peu poussif sur « Like A Parasite » (pourtant l’un des morceaux les plus populaires du quatuor), le public rentrera finalement dans la danse après quelques morceaux : c’est certainement la reprise de « Duality » de Slipknot qui y était pour quelque chose…
                  Le groupe terminera son set 45mn plus tard sur le fameux STFU, « EssTiEffYou » comme annoncé par Rudi, leur frontman… SHUT THE FUCK UP ! Une façon plutôt originale de dire que le groupe signera ici sa dernière chanson au milieu des circle pits. Enfin bon, s’il faut la fermer, alors soit… Le public a eu son premier petit moment de folie et les gros pogos de nos chevelus préférés (presque tous armés de tenues « 118 218 » irréprochables) s’annoncent bons pour Electric Callboy qui arrive ensuite.
                  EDIT : Le groupe vient d’annoncer une date en headliner le 10 octobre 2023 à La Boule Noire !

                  Electric Callboy

                  20h45 et nos allemands préférés débarquent sur scène, tous vêtus de sublimes moustaches et tenues sportives… C’est parti avec « Pump It » ! Le morceau, proposé à l’Eurovision, met tout le monde d’accord dès les premières notes. Le public, lui aussi costumé de tenue de sport ridicules et de postiches se met à faire un peu de sport : du pogo. Le pogo est un sport simple où l’on dépense de nombreuses calories en sautant dans tous les sens sans réelle régularité ou objectif. Le Basic-Fit du Boulevard Voltaire n’ayant qu’à bien se tenir, c’est en sueur que finira la majorité du public après ce premier morceau.

                  Ce soir, Electric Callboy défendra majoritairement son dernier album «TEKKNO » qui sera pratiquement joué dans son intégralité.
                  Pendant le set, le groupe a fait un petit « shoutout » à leurs ingés son et lumière en leur demandant de leur passer un verre d’eau. C’est ainsi que, sereinement, deux verres d’eau étaient portés au milieu de la foule de la scène au fond de la fosse pour désaltérer les gorges asséchées de l’équipe tech du groupe. Une prouesse que les verres d’eau soit arrivés en vie tant la chaleur et l’énergie était omniprésente dans le pit !
                  Après quelques classiques comme « Supernova » ou « MC Thunder II », c’est la chenille qui redémarre dans la fosse sur le doux « TCHOO TCHOO TCHOO » du titre Tekkno Train.
                  Electric Callboy ne manquera pas de demander au public s’il s’amuse avant d’enchaîner sur d’autres bangers, et notamment le tant attendu « Hypa Hypa »
                  Cette séance intensive d’Electric Callboy se termine ainsi sur « We Got The Moves » et le retour des tenues 118/218, pour le plus grand bonheur des fans. Prochaine séance le 29 avril à l’Olympia, accompagné d’Holding Absence et Future Palace
                  Le concert terminé, les morceaux phare des années 80 continuent de retentir et la fosse se transforme en véritable dancefloor pour les personnes restantes sur la piste… Mais quelle ambiance, les gens n’ont même pas l’air décider à repartir !
                  Rdv en avril, sans aucune hésitation ! (c’est bientôt complet, attention !)

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                  Live Report – Dead Bones Bunny + 6:33 + Diablo Swing Orchestra – Backstage BTM – 09/02/23

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                  Dead Bones Bunny

                  La soirée prend place, avec un kakemono « jukebox » en fond de scène… C’est le groupe de rockabilly metal français Dead Bones Bunny qui vient ouvrir le show. L’octuor ( ?? Je pense que c’est la première fois que j’écris ce mot !) prend place sur la scène assez restreinte du  

                  Après 2/3 morceaux, la lapine Bunny Bones rejoint le groupe sur scène pour y jouer sur sa mini guitare lapin.

                  Le groupe a le sens du détail et du spectacle puisque même le pied de micro de Tim nous cache le logo du groupe en dessous lorsque ce dernier le soulève vers le ciel pour chanter intensément d’autres titres de leur album « What’s Up Rock ? »

                  Même si j’avoue ne pas avoir reconnu tous les morceaux, impossible de manquer la dernière sortie du groupe : Duck Tales, une reprise du générique de la célèbre Bande à Picsou !
                  Tim ne manquera pas de commenter les remarques du public avec aisance et un tact légendaire. À la fois visuel, musicale, humoristique et léger, Dead Bones Bunny propose un mélange absolument subtil qui ravira toutes les personnes de l’assemblée déjà pleine à craquer !
                  Le groupe quittera la scène après 45 minutes de set intense sur la chanson qui ne nous permettra de ne pas les oublier de si tôt : « My Name Is Dead Bones Bunny » !

                  6:33

                  Le groupe débarque, et Rorschach (chant) nous propose une tenue audacieuse avec un gros manteau à fourrure (mais il fait 70°c dans la salle déjà ?!) et lancent les hostilités sur Wacky Worms… Tels les petits vers que nous étions dans le public, tout le monde se met à sautiller et se dandiner au rythme de la musique.

                  Tous les groupes ce soir auront de multiples chanteurs, et c’est assez rare et pourtant si agréable ! Cela offre bien plus de possibilités vocales et que ce soit 6 :33 ou les autres groupes de la soirée, tous sauront en tirer parti de façon efficace !

                  Le chanteur donne vraiment de sa personne et n’hésitera même pas à aller slamer sur la foule à plusieurs reprises. Mention spéciale à Release the He-Shes qui était très efficace ainsi qu’à Act Like An Animal, proche de ce qu’est venu voir le public en grande partie ce soir.

                  Pour le dernier morceau M.I.D.G.E.T.S. Part 2 , Rorschach descend dans la fosse et mène la danse directement au sein de celle-ci !
                  Comment qualifier de 6:33 tant les morceaux s’enchaînent sans se ressembler. L’inspiration est prise au metal, à la synthwave, un peu partout finalement pour en faire un melting-pot d’influences et d’énergie gigantesque ! (D’ailleurs, les gars, on vous avait interviewé mais notre piste sonore au lieu d’enregistrement a été complètement ruinée par le bruit de fond, la rendant inaudible pour la plupart de l’interview :()
                  Malgré tout, et puisque l’histoire semble se répéter, la deuxième formation m’aura un peu moins convaincu que le rockabilly lapinesque et le swing diabolique, mais force est de constater que la prestation était haute en couleurs et surtout en énergie !
                   
                  PS : Si vous vous posiez la question, mais vous avez vu les photos de toute façon, le manteau n’aura pas fait long feu…

                  Diablo Swing Orchestra

                  Qu’est-ce que l’on attendait ce concert… Seize ans d’existence, quelques dates en Europe, mais pas la moindre en France, c’est le premier concert de l’Histoire du groupe de swing-metal Diablo Swing Orchestra, et ils étaient attendus comme la messie dans ce Backstage déjà sold-out !

                  Si les setlists suédoises nous vendaient une vingtaine de titres en live, on s’est rapidement doutés que nous n’aurions pas la même prestation puisque le set commença sur les coups de 21h45 et qu’il fallait pouvoir rentrer chez soi et respecter le couvre-feu en France.. !
                  On début avec un double titre issu de « Sing-Along Songs for the Damned and Delirious » second album de Diablo Swing Orchestra. C’est un choix audacieux pour commencer le show puisque l’album et les titres A Tapdancer’s Dilema ou Lucy Fears the Morning Star  ne sont pas les titres les plus populaires du répertoire, mais le public répond déjà présent. Vient ensuite Knuckehugs où tout le monde reprendra en cœur le fameux « Arm Yourself » ! Le public est conquis, et on danse dans tous les coins du Backstage !

                  Cela fait bien longtemps que je n’avais pas vu un concert avec un son aussi « rough ». Ne le prenez-pas pour un point négatif, bien au contraire. Sans backtracks enregistré à l’avance, tout était vraiment joué en live, et les titres joués en live ne sonnaient pas vraiment comme les versions studio. Un mal pour un bien pourrait-on dire puisque cela permettrait de profiter de nouvelles interprétations des morceaux.

                  Le groupe proposera une setlist reprenant le meilleur de tous ses différents albums, allant du premier « The Butcher’s Ballroom » au dernier « Swagger & Stroll Down The Rabbit Hole » (un thème récurrent ce soir ?). Black Box Messiah fera bien évidemment mouche au milieu du set, sans oublier les titres les plus récents qui se révèlent tout aussi efficaces : Out Came The Hummingbirds ou bien encore War Painted Valentine.
                  Au final, Diablo Swing a délivré au public français une heure tout pile (sans rappel ☹ ) de show intense, clôturant son set par la légendaire Balrog Boogie et un ultime Vodka Inferno.

                  Edit : En regardant la setlist du lendemain aux Pays-Bas et leur set de 20 titres, j’avoue avoir quelques regrets sur le mini-set qui nous aura été proposé… C’est tellement dommage, on en aurait bien pris un tout petit peu + dans la face !

                  Si vous avez été convaincus ou que vous n’avez pas eu la chance d’obtenir votre place à temps, il ne vous reste plus qu’à vous diriger au Kave Fest, organisé par les mêmes personnes que cette soirée, au chateau de Gisors (27, accessible en train depuis Paris !) le 8 juillet prochain, pour célébrer le premier passage en festival français et concert extérieur de l’octuor (décidément !) suédois aux inspirations mexicaines !

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                  Live Report – Electric Callboy + Blind Channel + Future Palace – Olympia – 29/04/23

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                  Future Palace

                  La soirée débutera par le groupe metalcore allemand qui rafle tout sur son passage : Future Palace. Le trio, ajouté tardivement à l’affiche, viendra mettre tout le monde d’accord dès les premières notes de « Dead Inside » . Maria est énergique sur scène et happe le public sans aucun souci.

                  Après une dizaine de minutes et leur introduction, le groupe en viendra rapidement à « Flames », montrant que sa frontwoman maîtrise aussi bien le chant clair que scream !

                  Même si le public ne semblait pas tout connaître, et notamment « Malphas » sorti quelques jours auparavant, l’assemblée s’est donnée à cœur joie pour suivre Maria et Manuel, appelant régulièrement la foule à frapper dans ses mains, interagir et danser ensemble !
                  Future Palace a été une véritable belle surprise ce soir, délivrant un show très clean malgré leur jeune âge et des morceaux qui rentrent déjà dans la tête. A suivre de très près !

                  Blind Channel

                  Venu en remplacement des écossais d’Holding Absence, au grand regret de nombreuses personnes dans la salle (désolé !), ce sont les finlandais de Blind Channel qui ont pris le relais au pied levé (avec quand même quelques semaines de préparation…)

                  On entend beaucoup parler de Blind Channel en ce moment, que ce soit pour leur première partie d’I Prevail en Europe, cette nouvelle tournée ou plus probablement pour leur passage à l’Eurovision en 2021 avec le titre « Dark Side »

                  Que dire de Blind Channel ? Le groupe est parfois comparé à Linkin Park, et pour sûr, il y a deux chanteurs, un plutôt sur la partie rap/scream et l’autre, le chant clair, un DJ qui vient ajouter un peu de scratch aux mélodies…

                  Le public était chaud bouillant et les moshpits s’enchaînaient déjà. On aurait même pu se demander si Blind Channel n’avaient pas été le headliner de ce soir.

                  Le groupe quitte l’Olympia sur Everybody des Backstreet Boys en fond sonore, saluant et remerciant les fans en jetant quelques médiators et baguettes, tel un headliner !
                  Qu’on aime ou pas, il faut reconnaître que le set de Blind Channel et l’énergie délivrée est déjà prête pour les plus grands stades. Décidément, les groupes d’ouverture de ce soir auront été riches en surprise et on serait presque déjà fatigué, alors que la soirée ne fait que débuter….
                  Blind Channel a annoncé qu’ils seront de retour en France en headliner l’an prochain… On attend de voir cela !

                  Electric Callboy

                  Le train TEKKNO à destination de l’Olympia va entrer en gare de l’Olympia, attention à la fermeture des portes.
                  L’écran en fond de scène s’allume, la présentation du train et du voyage qui nous attend nous ait présenté, et ce sont les premiers beats electro de TEKKNO TRAIN qui retentissent… Un mouvement de foule ne se fera pas prier et l’arrivée du groupe lancera déjà les premières festivités.
                  Les premiers morceaux s’enchaînent à vive allure, mêlant d’anciens morceaux comme MC Thunder II, Hate/Love, The Scene ou bien encore un morceau qui ne figure pas sur leur répertoire personnel, Castrop x Spandau (morceau fait en collaboration avec le youtuber allemand Rentnersong). Même si ces morceaux ne sont à priori pas les plus attendus de la soirée, les bagarres et les slams au dessus de nos têtes sont déjà foisonnants. Cela promet pour le cœur du show…

                  Après un Arrow Of Love très dansant, les lumières s’éteignent, et c’est le départ de ce qui sera le plus gros wall of death de la soirée avec Mindreader. Si le public était déjà chaud bouillant, Mindreader me rappela les plus gros moshpits durant Parkway Drive dans cette même salle il y a quelques années, presque toute la fosse fût entraînée dans ce joyeux bordel !
                  Le temps d’un solo de batterie court mais efficace, le groupe quitta la scène pour ne plus laisser de place au doute. Quelque chose se trame…
                  La chanson la plus attendue de la soirée arrive ! Hypa Hypa you’re pretty and I like ya !
                  Dès les premières notes et les vêtements ridicules revêtus, la fosse remet le couvert après son léger repos pendant le solo de batterie.
                  Maria de Future Palace sera de retour pour prendre le rôle de Kiarely de Conquer Divide et interpréter Fuckboi avec le groupe ! Chacun des morceaux est accompagné de multiples visuels à l’écran, qui est présent pour la première fois de cette trilogie de dates parisiennes et qui donne vraiment un côté dantesque au show. Fini les concerts et place au show à l’américaine avec des confettis et de la musique typiquement allemande avec Hurrikan.
                  Un synthé, déguisé en piano à queues (nous ne sommes pas dupes !) arrivera sur scène pour interpréter les plus grandes chansons de notre génération comme « I Want It That Way », mais surtout « Let It Go », la chanson adulée des parents et des enfants ! C’est vrai qu’avec toute cette énergie et cette bonne humeur générale, on aurait pu se croire dans un Disney ! Un passage où les deux chanteurs n’hésiteront pas à se susurrer des mots d’amour à l’oreille !
                  Kevin prendra d’ailleurs un moment pour saluer la foule et remercier de voir le public grandir à chacun de leurs passages, et de la façon la plus belle qu’il soit : le public se diversifie, il y a des petits et des grands, des amoureux du metal, des amoureux de l’electro… Electric Callboy semble avoir trouvé la formule magique pour rallier de plus en plus de monde à leur cause, et c’est tant mieux !
                  Le set se termine sur la tombée d’un drapeau d’une classe indéniable, remerciant le public de sa venue ce soir. Cependant, tous les morceaux qui ont fait le succès récent du groupe n’ont pas encore été joués et tout le monde le sait très bien… C’est donc un rappel divisé en deux temps, laissant d’abord au groupe le temps de revêtir leurs tenues sportives pour Pump It avant de challenger la salle de communiquer avec leur langue aux Martiens et d’invoquer la tant attendue Spaceman. C’est évidemment un véritable bain de sang dans la foule qui n’en finit plus de pogoter dans tous les sens ! Il y a tellement de monde qu’il est même parfois difficile de circuler sans être pris dans la vague et ce n’était pas toujours agréable d’être aussi serré aux devants de la scène de la sorte. La salle plonge de nouveau dans l’obscurité, et ce sont les iconiques perruques et tenues blanches qui sont de retour pour un ultime morceau : We Got The Moves !
                  Fiou ! Des basses transcendantes, des screams tonitruants, de l’amour dégoulinant et de l’énergie omniprésente… Tous les éléments sont réunis pour faire de cette soirée un concert mémorable.
                  On est crevés de ce show, et le lit ne sera que plus confortable ce soir après tant de sueur qui a coulé lors de cette séance sportive ! (N’oubliez pas la petite douche en rentrant, toujours importante !)
                  C’est la troisième fois en une année glissante que nous retrouvons le groupe allemand le plus en vogue du moment (calme-toi Till Lindemann, tu vas faire l’AccorHotel Arena bientôt, on sait !), commençant au Trabendo, puis de passage au Bataclan pour finir à l’Olympia… Le groupe sera aussi de passage au Hellfest pour continuer leurs passages récurrents. Nul doute que le tekkno train devrait prendre la destination du Zénith de Paris dans les prochains mois… Electric Callboy semble bien parti pour ne plus s’arrêter sur leur lancée et c’est tant mieux !

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                  HELLFEST 2023 : Regards croisés – Acte I – Jeudi 15 Juin

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                  Préambule:

                  Celle année la team ERROR404 a envoyé deux photographes/rédacteurs pour arpenter les allées de l’enfer.
                  Nous avons eu l’idée de croiser leur regard pendant 4 jours sur cet événement incroyable que représente pour nous le Hellfest.
                  Romain et Thierry ont bien deux approches différentes mais une même passion !
                  La musique extrême !

                  Nous y voilà enfin !

                  Un seul week end… seulement quatre jours? On espère en avoir plein les yeux pour cette nouvelle édition, et la barre est très haute après l’édition dantesque de 2022 en terme aussi bien musical que météo.

                  On arrive avant l’ouverture cette année pour profiter de la zone de merch située avant le site. C’est l’occasion de prendre une première immersion metal.

                  Au détour des stands vous pouvez gagner le tant recherché porte gobelet Materiel.net, outil indispensable au Hellfest. Il vous suffira de crier plus fort qu’une Castafiore pour remporter le précieux anneau !

                  Rapidement la foule s’agglutine au pied de la cathédrale, il va falloir s’armer de patience pour rentrer !

                  Heureusement un canon à eau aide à refroidir la température des festivaliers 

                  En entrant on se doit de remarquer le déplacement de la Valley et l’ajout du nouveau batiment dédié au Merch officiel du Hellfest, le “sanctuary” (à ne pas confondre avec le groupe français qu’on avait eu le plaisir de rencontrer)

                  Mais comme les autoroutes, vous avez beau rajouter des voies, pourtant les bouchons augmentent, et bien ici la nouvelle organisation du merch ne semble par faire diminuer les files d’attentes.

                  Au moins sur la fin de belles vitrines et écran montrant le concert en cours vous aident à patienter à l’ombre.

                  Les médias commencent aussi à proposer des interviews aux festivaliers pour découvrir leurs premières impressions sur les changements….Il faut occuper le temps avant le premier concert !

                  Code Orange

                  La grande migration des bars vers les scènes commence avec le premier groupe à ouvrir ce festival : Code Orange 

                  Pour les fans du genre cela permet de se défouler et de commencer à pogoter avec aise.

                  On profite que l’herbe soit encore verte … et présente pour se poser devant les écrans et rôtir avec l’arrivée du soleil. 

                  La technique : ne pas oublier de se retourner pour faire griller les deux côtés de la saucisse !! 

                  BLACKBRAID

                  Direction TEMPLE pour y découvrir le tout jeune groupe groupe de black metal amérindien BLACKBRAID.
                  Cette année avec Romain, nous avions envie de vous faire découvrir d’autres styles et d’autres groupes. On n’est pas déçu avec ce groupe qui pour l’ouverture de cette scène va nous plonger de suite dans ce que nous aimons. Des riffs de guitare bien en place et une voix qui caractérise si bien le black.

                  Un groupe fou, mais on va au Hellfest pour cela !!!

                  Coheed ans Cambria

                  Le groupe commence mal pour moi… je n’ai jamais réussi à bien prononcer, vu la réaction de mes compères photographes.

                  Leur prestation permet de prendre un bol de rock progressif bien entrainant , comme des céréales au petit dej, mais cette fois idéal pour le plein air.
                  Josh Eppard, le batteur du groupe, nous a donné de belles grimaces entre deux percutions alors que Claudio Sanchez, le chanteur, était bien caché derrière sa chevelure ténébreuse, une joie à photographier !

                  Aephanemer

                  Au moment où Romain vous présente Coheed ans Cambria sur la Mainstage 1, direction l’Altar pour moi. Il est temps de découvrir ce groupe Français Aephanemer fondé en 2017, plein de promesses qui ouvre cette scène. Belle découverte, mais on devine un manque d’expérience sur un évènement aussi important. En dehors de la bassiste, ça manque d’engagement et de charisme pour faire complètement chavirer le public.

                  Aephanemer est bien en place et nous offre 40 minutes de bon death metal mélodique. A revoir !

                  Imperial Triumphant

                  Le groupe propose un univers visuel qui me pousse à nouveau vers le TEMPLE.
                  Là, on va en prendre plein les oreilles, c’est une certitude! Mon compère de toujours Sandro me lâche et me laisse seul pour affronter le death metal d’Imperial Triumphant.
                  Vite mes bouchons d’oreilles au cas où :). Dès les premières « notes », je sais que je ne vais surtout pas les retirer.

                  Je garde un bon souvenir de mon passage pour les photos.

                  Le groupe propose une expérience musicale autour du death qui nous fera aimer ou pas leur approche.
                  Elle n’est clairement pas pour moi…

                  Poésie Zero

                  Cocorico, le groupe nous montre toute la capacité des français à donner de leur énergie en festival, surtout qu’en punk on est des pros ! De quoi réveiller un mort en se branchant sur du 220v

                  Ça fait du bien à notre punk en nous. Même si vous n’en avez pas l’âme, c’est toujours une énergie folle que la foule et le groupe nous transmettent.

                  Le groupe nous donna des casques pour  » se casser sur la gueule  » sur l’actualité des manifestations, afin de ne pas perdre les visiteurs par rapport à leur quotidien. Mais malgré ça, mon moment préféré fut durant les sirènes de police diffusées en boucle, un délice auditif.

                  Harakiri for the Sky

                  On change d’ambiance et on va voir Harakiri for the Sky

                  Le groupe égal à lui même nous propose un set ténébreux, puissant et très fort en émotions.

                  C’est toujours surprenant de changer de genre et d’avoir des musiques diamétralement opposées en l’espace de 10 minutes ( oui je marche vite entre les scènes, car mine de rien de la Warzone au Temple il y a une petite trotte ).

                  Interlude

                  Parce que le Hellfest c’est toujours des rencontres et des amis, parce qu’après tout : ne croise jamais celle ou celui que tu dois voir, mais flâne de découvertes en imprévus !

                  Hollywood vampire

                  C’est le premier groupe à saturer la Mainstage 1 pour ce Hellfest.

                  Alice Cooper a un peu de mal à faire monter sa voix, mais tel un vieux diesel, il faut lui laisser quelques titres et après ça tourne rond !

                  Johnny Depp était quand même le star de cette scène, bien qu’ayant la cheville cassée, ses quelques passages sous les projecteurs ont su faire frémir la foule ! On a du mal à s’en passer de notre Captain Jack Sparrow.

                  Ludwig Von 88

                  Il est enfin temps pour moi de me diriger vers cette WARZONE qui reste un must pour ce festival. Les puristes vous diront que c’est la seule scène qui est encore représentative du Hellfest !

                  J’ai choisi de commencer par Ludwig Von 88 pour bien débuter ma soirée, pari réussi.
                  On ne peut pas dire que ce groupe de punk Français qui fête cette année ses 40 ans de longévité soit dans un registre metal pur et dur, on est même par moment très proche du reggae.
                  Mais franchement vu l’ambiance, cela ne dérange absolument pas cette WARZONE. Le public très nombreux adhère avec force et enthousiasme à cette belle prestation. Le groupe va jusqu’à se permettre de donner son avis sur les propos du »big boss » du Hellfest en personne !
                  Le punk est bien un mouvement où justement on peut toujours l’ouvrir, non ?

                  Merci pour ce chouette moment avec vous les Ludwig !!!! 40 ans cela vous va vraiment bien !

                  Pour fêter cet anniversaire, ils annoncent un nouveau titre toutes les semaines sur leur site internet GRATUIT et un nouvel opus tous les 3 mois ! BRAVO !

                  Ils dénoncent en live les propos du big boss du Hellfest
                  « NON, les Ludwig Von 88 ne cautionnent pas la présence de groupes fachos ou de groupes qui abusent des filles ». Voilà qui est dit !

                  On est bien à la Warzone

                  Voici à quoi ressemble la Warzone lors du concert des Ludwing Van 88

                  Dark funeral

                  Pas le temps de se reposer que me voici en direction du Temple pour y découvrir ce groupe scandinave de black metal.
                  Il sont bien au rdv de leurs nombreux fans pour que cette soirée alternative aux deux Mainstages soit aussi démoniaque que possible. Leur musique est sombre comme nous l’aimons, sans concession!
                  Une belle prestation qui amorce parfaitement le prochain groupe qui aura en charge de clôturer la soirée du Temple…Behemoth !

                  Le chanteur Heljarmadr montre la voix funeste que le groupe veut défendre depuis leur création.

                  Hypocrisy

                  On enchaine de suite avec Hypocrisy au Altar ! On calme « un peu » nos oreilles avec ce groupe de death mélodique avant la tempête qui va suivre ma programmation. Vraiment très interessant et d’une puissance qui nous redonne de l’énergie. Un groupe que j’aimerai vraiment revoir plus longtemps.
                  On a face à nous clairement de superbes musiciens.

                  Avec Hypocrisy, on a clairement face nous des musiciens d’un très haut niveau.

                  Interlude

                  Voyant Kiss pour la seconde fois on décide de faire un tour de grande roue durant leur show afin d’admirer le Hellfest de nuit, éclairé par les feux de l’enfer. 

                  Flâner de nuit au Hellfest procure ce petit quelque chose magique, le site prend une seconde apparence, belle et démoniaque. Tel un champ de sirène, il faut faire attention de ne pas s’y perdre à jamais !

                  Behemoth

                  Là, on s’attaque à du lourd, du très lourd.
                  Behemoth était ,pour être sincère, le 1er groupe que je voulais ABSOLUMENT voir ce jeudi avec Generation sex, qui restera au passage ma plus grande déception de cette édition.
                  Behemoth arrive enfin au Hellfest avec SON concert comme il souhaite nous l’offrir.
                  Après plusieurs passages très impressionnants sur la Mainstage 2 au Hellfest & KnotFest, ils viennent nous délivrer un show de folie!
                  Il fallait un groupe de ce niveau pour offrir une vraie alternative à KISS qui jouait au même moment !
                  Pari réussi!

                  L’enfer du Temple était bien trop petit pour accueillir les fans qui se souviendront longtemps de ce show !

                  Parkway Drive

                  01:00, c’est l’heure où nous allons vivre un moment unique.
                  On les attendait et on en a pris plein les yeux et les oreilles. Voici LE groupe qui a vraiment lancé le Hellfest 2023. Depuis le début, on avait passé de bons moments mais pas encore la folie que l’on recherche en enfer. Il aura fallu que Parkway Drive arrive pour que cette folie s’empare de nous tous. On ne peut imaginer le nombre de fans encore présents devant la Maintsage 2 même à cette heure là. Un show qui n’avait rien à envier à KISS. Un circle pit inoubliable avec le chanteur au milieu du public !!!
                  Des flammes dignes de l’enfer. Un show de dingue !!!
                  On se doutait que ce concert serait magistral. Il l’a été !!!

                  Pour beaucoup, ce concert sera le must de cette édition 2023. J’en fais parti !

                  Un dernier passage au VIP pour conclure cette première journée de regards croisés !

                  L’article HELLFEST 2023 : Regards croisés – Acte I – Jeudi 15 Juin est apparu en premier sur Error404.

                  HELLFEST 2023 : Regards croisés – Acte II – vendredi 16 Juin

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                  On pourrait commencer la journée en pensant à la musique du film lego « Tout est super génial » mais en fait non, on sent déjà qu’enchaîner les jours demande d’y aller à son rythme pour tenir la course !

                  Arrivée sur Site

                  Déjà du monde, ERROR44 est bien accueilli par « dieu en personne », de jeunes mariés, la protection civile est en place (merci à eux tous) et bien sûr toujours cette attente pour découvrir le SANCTUARY…

                  Escape the Fate

                  Encore l’esprit embrumé, j’arrive en courant à Escape the Fate juste le temps de saisir quelques photos et une bonne énergie sur scène. 

                  Ça fait plaisir de voir un groupe aussi heureux de jouer et le communiquant aussi facilement.

                  The Quireboys

                  Comme Romain, j’attaque ma journée en gérant la fatigue et les posts Facebook que nous avons partagés avec vous tous, la journée du Jeudi.
                  Je décide de commencer avec Quireboys ! Du bon rock/blues comme j’aime et qui est parfait pour débuter ma journée sur la Mainstage1.
                  Bien en place, ce groupe donne l’envie de taper du pied et des mains au rythme de leur musique, mais on voit que cette année l’ambiance a un peu de mal à s’installer dans la durée, pourtant il est déjà 12h15.
                  Je prends vraiment le temps d’en profiter car on a face à nous un top groupe dans ce style musical qu’ils viennent défendre ! BRAVO

                  Il faut se faire plaisir les amis, Quireboys mérite bien mieux…

                  Peter Pan Speedrock

                  Trêve de rock il est temps de prendre notre dose de punk !

                  ACOD

                  Après mon passage sur la Mainstage1 pour un excellent réveil « en douceur » il m’en faut plus !
                  Direction Temple pour y découvrir les Marseillais d’ACOD.
                  Un vrai plaisir de voir un groupe si happy d’être sur la scène et de partager avec nous cette énergie scénique que je suis venu chercher.
                  J’aime ce son lourd qui s’écoute avec une certaine approche « mélodique »! Je sais que je vais faire rire chez moi …

                  ACOD est toujours à la limite de deux univers musicaux; le Death et le Black!

                  Mod Sun

                  Je choisis de me poser un peu dans l’herbe de la Mainstage 2 pour profiter de Mod Sun, la musique du groupe est parfaite pour chiller dans l’herbe !

                  Le chanteur arrêtera son show, pour quelqu’un à terre… mais quelle ne fut pas sa surprise quand il comprit que la personne n’était pas à terre mais était en train de faire sa demande. Dylan Smith les fit monter sur scène pour qu’il puisse faire sa demande devant tout le monde ! 
                   » Someone’s down here ? Oh no, he just propose her !! Come on stage ».

                  ALORS que Romain se prélasse (encore) dans l’herbe, voici une belle rencontre en arpentant les allées direction la WARZONE.
                  MOD SUN en personne qui revient de cette scène!

                  MOD SUN @hellfest2023 @Kikevist_Thierry @ERROR404

                  British Lion

                  Vous ne connaissez pas ? Moi non plus et on ne va pas se mentir…
                  On y va parce que ce groupe est le 2eme groupe de Mr Steve Harris bassiste d’Iron Maiden ! Me voici donc devant la Mainstage1 pour y voir, photographier et écouter la légende.
                  Que dire ? Franchement pas grand chose de mon côté, je n’ai pas accroché plus que ça !
                  Mais comme je l’ai confessé, il y a Steve Harris alors, on pardonne beaucoup !

                  Comme je l’ai confessé, il y a Steve Harris alors, on pardonne beaucoup !

                  Nothing More

                  On repasse à du rock plus « énervé », avec la puissance et l’implication de Jonny Hawkins qui se jette cœur et âme dans sa prestation. Il est toujours incroyable de le voir en live 

                  AKIAVEL

                  ATTENTION, GROS COUP DE COEUR !!!!!!

                  Voici un groupe qui va être dans mon top Hellfest 2023

                  Akiavel !
                  Machiavélique, mystérieuse, envoutante, diabolique !
                  Quand on a la chance d’avoir une front woman de ce niveau là et que le groupe suit, alors on a tout du grand groupe !!!
                  Akiavel a illuminé ma journée. Une claque de découvrir ce groupe sur la scène du Temple. Ce groupe du sud de la France proposant un son unique de « death mélodique ». Chaque titre, chaque reprise du chant nous surprend avec miss Jekyll qui se transcende en Miss Hyde juste le temps d’ouvrir et fermer les yeux. Alors ouvrez les bien et profiter du show Akiavel. J’adore !!!!!

                  Akiavel a illuminé ma journée.

                  The Chats

                  S’il y en a bien qui n’ont pas donné leurs langues au chat c’est bien eux !

                  Sur ce je vais me cacher pour cette blague….

                  Je ne suis pas fan du genre punk rock, je n’ai du coup que bien peu de choses à dire sur la prestation du groupe australien. Mais pour moi il est toujours plaisant de venir sur la Warzone et de profiter de son énergie et son public atypique. C’est l’occasion de prendre en photo la marée de slammer de la Warzone, un spectacle toujours fascinant à regarder

                  ELEGANT WEAPONS

                  Le groupe de l’un de mes guitaristes préféré. J’ai nommé Richie Faulkner !!!
                  Ok le groupe réunit des grandes pointures de heavy metal comme Ronnie Romero (Rainbow) Scott Travis (Judas Priest lui aussi) et Rex Brown (Panthera).
                  Pouvons nous dire que l’association des talents fait un grand groupe…?
                  Heuuuuu franchement NON ! Il manque clairement le frisson et l’émotion !
                  Comme pour une équipe de foot que je ne nommerai pas ici, cela ne fait pas tout !
                  J’y suis allé pour Richie, avoir le bonheur de le photographier et de l’écouter plus tranquillement que lorsqu’il joue avec Judas Priest ! Mission réussie.

                  Pouvons nous dire que l’association des talents fait un grand groupe…?

                  Der Weg Einer Freiheit

                  Der wag quoi? Et oui j’ai été me perdre dans un tout autre univers, pour ma culture musicale. On est ici sur la scène du metal extrême. Ce n’est du coup extrêmement pas mon genre mais au moins maintenant je le sais ^^

                  Aparté

                  En me promenant vers la Mainstage, j’en profite pour souligner que les accès et la rampe PMR revus semblent bien mieux cette année, donnant plus d’espace pour se placer , et surtout l’accès est bien plus simple pour les fauteuils.

                  Skid Row

                  Le groupe nous donne une dose d’Amérique sous intraveineuse.

                  Cela fait étrange de voir Dave Sabo, Rachel Bolan et Scotti Hill, fondateurs du groupe, côtoyer le tout nouveau chanteur du groupe Erik Grönwall, la différence d’âge se voit ! Mais Erik tient le coup et se donne à fond sur scène, presque trop !

                  Motionless in White

                  Les membres ne sont pas aussi cadavériques que le présume leur maquillage. Leur prestation metalcore est bien plaisante à écouter et on voit que le public en redemande !

                  C’est un peu comme Nothing More, même si les deux groupes sont dans des genres bien différents, ici le groupe délivre une énergie folle sur scène, et n’hésite pas à jouer avec les photographes pour le plus grand plaisir de nos pupilles !

                  Alter Bridge

                  On ne quitte pas les Mainstages avec Myles Kennedy et Alter Bridge

                  La voix de Myles raisonne dans tout un Hellfest conquis. Un show tout aussi prenant que les précédents du jour !
                  Et quel final avec le titre Metalingus 

                  1349

                  Pour l’heure de l’apéro je m’attaque à ce « vieux » groupe scandinave qui porte en son nom la triste période de la peste noire en Norvège. On m’avait pourtant prévenu que cela allait être « violent » avec 1349 qui se veut résolument dans le style du black metal bien bruyant. Rien qu’avec le nom du groupe on n’imagine pas qu’ils viennent partager une franche rigolade!
                  Je confirme que nous sommes face à une bête enragée. Certainement qu’ils ont leurs adeptes, mais pas sûr que je vienne rejoindre leur rang prochainement ! Que la peste noire reste loin de moi…

                  1349: Que la peste noire reste loin de moi…

                  Papa Roach

                  Avec Papa Roach sur scène il faut se préparer à l’arrivée de la pyrotechnie sans restriction et d’un public à 4000 degrés

                  C’est surement une des meilleurs ambiance de toute cette édition 2023. C’est une marée humaine de slammer qui se déverse sur la Mainstage 2 
                  Même la warzone ne peut pas égaler la foule en délire.

                  BELPHEGOR

                  20H25, le malin se présente à l’Altar.
                  Après mon expérience peu concluante avec 1349, j’avais besoin de reprendre espoir.
                  Belphegor sera ma cible. On ne peut pas ignorer ce groupe Autrichien dans le style de Behemoth qui assure un vrai show. Une superbe présence scénique de leur leader Helmut le bien nommé. On est dans le style si caractéristique du Death Metal/Black Metal. Un son bien lourd et sombre.

                  Ames sensibles s’abstenir !

                  Flogging Molly

                  Histoire de ne pas perdre une goutte d’énergie on va voir Flogging Molly pour retourner dans le monde celtique-punk

                  Le regard de kikevist_Thierry pour compléter celui de Romain pour ce même concert à un autre moment

                  La Warzone était pleine et pour le coup, il y avait autant de slammer qu’à Papa Roach, qui l’eut cru.
                  Un grand chapeau à la sécurité qu’on a vu se donner corps et âme et souffrir pour endiguerles assauts des slammer. 

                  Le Hellfest commence à saturer il est l’heure de se reposer en regardant les classiques de Def Lepard.

                  Puis c’est le tour d’un autre groupe classique très attendu Mötley Crüe mais .. comment dire… on cherche encore l’ambiance ! La mainstage 1 n’est clairement pas comble et tout le public semble pudiquement attendre que cela finisse afin d’aller voir Sum 41 ! On attend tous , gênés, que ça finisse.

                  Vince Neil n’est clairement pas au sommet de sa forme vocale.

                  GOGOL BORDELLO

                  Jamais un groupe n’a aussi bien porté son nom!
                  Alors que la grande majorité a fait le choix de Möttley Crüe et d’enchainer avec Sum 41, je choisis le dernier concert de la Warzone avec Gogol Bordello pour finir avec de la folie.
                  Et bien je peux vous dire que j’ai été servi. GENIAL ! Ce groupe doit être ingérable! On ne sait jamais où ils vont être, ce qu’ils vont faire.
                  Panne de micro qui dure plus de trois titres. Ce qui oblige le chanteur Eugene Hütz à changer de place tout en insistant régulièrement pour reprendre ce putain de micro HS.
                  Une grande première pour moi, être baptisé au vin rouge! Lorsque ce fou d’Eugene décide d’ouvrir une bouteille, ce n’est pas pour la boire non, mais il trouve sympa d’envoyer ce précieux « jus de raisin » devant lui, là où j’étais! Merci mec !!!
                  Sentir la vignasse à cette heure là (0H45) au Hellfest rien de choquant finalement! mdrrrrr .
                  Franchement nous n’étions pas très nombreux pour les photographier mais quel pied de finir cette journée de dingue avec l’équipe des GOGOL adepte du BORDELLO!

                  Le Hellfest c’est aussi faire la fête avec des groupes inclassables !!!

                  Sum 41

                  Sum41 est là pour nous redonner au Hellfest l’énergie d’un soir normal, relançant par l’occasion l’infernale machine à slam

                  C’est un retour à notre adolescence qui ne nous lasse jamais ! Le groupe annonça d’ailleurs que leur nouvel album est fini tout en prévenant que rien de nouveau sera joué ce soir, dommage :/

                  On pouvait aussi croiser les gendarmes qui en ont profité pour faire une pause pour regarder le show … Heu.. je veux dire assurer la sécurité du concert 😉

                  Good bye friday !

                  L’article HELLFEST 2023 : Regards croisés – Acte II – vendredi 16 Juin est apparu en premier sur Error404.

                  HELLFEST 2023 : Regards croisés – Acte III – Samedi 17 Juin

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                  Ce samedi sera pour beaucoup la journée IRON MAIDEN, mais pas pour ERROR404 qui va profiter de cette journée pour vous faire découvrir d’autres univers peut-être moins connus et pourtant si cool ! La journée la plus intense pour nous avec beaucoup de groupes au programme, mais on assure !
                  Même après deux journées en enfer, on en veut encore !
                  J’ai (Thierry) coché de mon coté en priorité : Grandma’s Ashe, The Hu, Faun, Fever 333…
                  Sans oublier le public !
                  Je vous laisse découvrir si le choix était le bon.

                  Les fans du jour

                  Il nous semble toujours important de garder une grande place pour ceux qui font vraiment le Hellfest. Les festivaliers !

                  À mon tour (Romain), pour continuer dans la série de Thierry, dont le regard sur le public du Hellfest m’a beaucoup inspiré, voici ma petite série :

                  ZULU

                  Voici un groupe que beaucoup attendaient. À juste titre.
                  Super groupe de (très) jeunes Américains très prometteurs.
                  Pour preuve, le nombre dingue de photographes présents pour immortaliser leur prestation plus que remarquable. On n’a même pas le droit à un titre tellement les mecs doivent gérer tant bien que mal les demandes.
                  Un set bien trop court au vu de la demande et du public très nombreux à la Warezone dès 12:15

                  Sans aucun doute ZULU sera programmé dans les années à venir à un horaire plus propice à leur talent !

                  Fever 333

                  Premier rendez-vous sur la Mainstage2 ! Enorme attente avec ce groupe, déjà vu au Hellfest, mais qui se présente aujourd’hui avec un nouveau line up. Toujours une énergie de dingue que l’on adore avec Romain puisque sans nous consulter nous nous sommes retrouvés dans le pit à un titre de décalage. Cela montre que plusieurs générations peuvent aimer Fever 333.
                  Juste une interrogation si on veut être tout à fait honnête avec cette prestation. La bassiste ?
                  April Kae : musicienne de qualité ou « juste » une belle nana qui essaye de nous séduire à longueur du show avec ses déhanchés de fou ?
                  Cela ne va pas calmer certains qui pensent que nous allons voir (ou photographier) des groupes juste parce que les filles sont super sexy même si elles n’ont pas de talent !
                  C’est pourtant faux de notre côté !!! ERROR404 cherche à vous faire découvrir des talents !!!!
                  Mais très vite le chanteur leader Jason Aalon Butler prend le pouvoir pour nous séduire d’une autre façon plus dans l’esprit Hellfest ! Faire exploser des enceintes à bout de bras, se retrouver pour finir le set en haut de la régie son, face à la scène, traverser le public pour revenir et se retrouver face à moi pour la photo…
                  ON A ADORÉ ce moment partagé avec Romain !

                  Le regard de Thierry.

                  Le regard de Romain.

                  Avec Romain nous avons apprécié ce partage et nos regards croisés montrent bien que nous pouvons aimer FEVER 333 avec une approche visuelle différente.

                  King Buffalo


                  La forêt semble presque plus peuplée que la file d’attente du Merch, où l’ombre est devenue une denrée précieuse, tandis que la chaleur ne fait que s’intensifier.

                  Et pour échapper à cette fournaise, quoi de mieux que de se plonger dans l’univers envoûtant de King Buffalo ? C’est l’occasion idéale pour relâcher la pression et se laisser emporter par leur musique atmosphérique, même s’ils se définissent plus spécifiquement en tant que « heavy psych ».

                  Spiritworld

                  Après Fever 333 il me fallait rebondir en gardant l’énergie de la Maintsage 2, alors direction la Warzone ! Ils sont déjà très nombreux à attendre pour écouter Spiritworld, qui va nous encourager à aimer l’enfer. Ce groupe se veut résolument « satanique ». Rien de classique pourtant chez eux, pas d’ambiance ou d’univers black. Ils dégagent autre chose tout en couleur…
                  Je n’ai absolument pas été déçu. Une pêche d’enfer qui se veut résolument communicative à en voir l’ambiance de la fameuse Warzone qui ne fait pas dans la demie mesure !

                  Asking Alexandria

                  Danny Worsnop arrive à nous faire tendre l’oreille avec sa performance vocale mais son style est un peu en décalage avec ce qu’on attend… et l’atmosphère n’a jamais véritablement atteint des sommets d’excitation, je dois avouer que je ne retiens de cette performance que mes photos. Dommage mais le Hellfest, des fois, c’est aussi être déçu… pour mieux aimer le groupe suivant !

                  LOATHE

                  Voci un groupe compliqué à classer sous la pénombre de l’Altar. Une chose est sûre, c’est que ce groupe originaire de Liverpool reste fidèle à cette diversité musicale qui peut surprendre. On est alternativement dans du prog, du metalcore, du « heavy »…Bref je reste sceptique à cette approche.
                  Mais il faut reconnaitre que le chanteur a une présence scénique qui, à elle seule, peut nous faire aimer cette prestation.

                  Une approche trop confuse pour moi qui me laisse sceptique sur l’apport de ce groupe sur la scène du metal…

                  Riverside

                  En attendant Riverside, le Hellfest reçoit une bonne rincée ! On peut déjà distinguer les festivaliers prévoyants des autres

                  La prestation du groupe de musique progressive Riverside, fit revenir le soleil sur le Hellfest !

                  Malgré leur présence en Mainstage le groupe ne change rien à ses habitudes ni à ses musiques, ce qui nous donne une setlist de seulement quatre titres ! En même temps tu ne fais pas de prog si tes morceaux font moins de 10 minutes. Le groupe réussit à conquérir le public en les entrainant régulièrement dans des claquements de mains. Une bonne découverte.

                  Beast in Black

                  Le regard de Romain.

                  La sombre créature était pourtant fidèle à son habitude, comme nous avions déjà pu le constater lors de leur performance à Paris (lien), offrant une prestation aussi survoltée musicalement que scéniquement.

                  Ce qui a particulièrement marqué, c’est la synergie palpable entre les membres sur scène, presque trop.. un show bien répété ! Ils ne se contentent pas de faire acte de présence, mais jouent véritablement ensemble, un régal à écouter et voir.
                  Les membres sont aussi aux petits soins avec les photographes, nous gratifiant de nombreuses poses !
                  Et désolé Thierry, je n’ai pas pu me limiter en photo, le groupe est tellement satisfaisant à photographier.

                  Le regard de Thierry.

                  Je vais rejoindre le regard de Romain sur la prestation Majuscule de la « bête en noir ». Je regrette juste que cette prestation soit par moment trop « scénarisée » et ne laisse pas plus de place aux dingueries sur cette scène de la Mainstage 2, sans que cela ne soit trop prévisible, surtout si on s’appelle « Beast in Black ». Le show est à la hauteur de l’évènement et la complicité du groupe est bien là !
                  Je vais donc limiter mes images suite au craquage de Romain sur le groupe 🙂

                  Sans aucun doute Beast in Black est un groupe qui compte sur la scène metal d’aujourd’hui.

                  PUSCIFER

                  Il y a des groupes comme ça que l’on découvre en live. C’est mon cas pour Puscifer sur la mainstage 1.
                  Il y a des groupes où on se demande pourquoi ils sont programmés au Hellfest… C’est à mon avis le cas pour Puscifer.
                  Certainement pas suffisamment réceptif à leur proposition musicale, je me suis « embêté », même pour faire mes photos. Aucune énergie, un groupe concept qui n’a pas réussi à me faire entrer dans leur tête. De plus, pour vous faire découvrir Puscifer, j’ai loupé Arch Enemy !! Double peine pour moi lol !

                  Un groupe bien trop conceptuel pour moi qui ne m’a communiqué aucune émotion ou énergie. Désolé !

                  Myrath

                  Le regard de Thierry

                  Romain a vraiment bien fait de faire un break comme vous l’avez constaté avec Puscifer. Il y a des groupes où il faut savoir se dire que le repos est prioritaire. Bien vu Romain !
                  Alors nous voila à nouveau à des moments différents devant Myrath. De mon côté après avoir espéré shooter Arch Enemy sans réussite, me voilà à la Temple pour la fin du set de Myrath. Aucun regret de venir ici cette fois, car on assiste à un spectacle avec une vraie mise en scène de haute voltige. On peut presque parler de troupe plus que d’un groupe, car il se passe toujours un truc avec eux…
                  Myrath est un groupe d’origine tunisienne qui a réussi à mélanger le metal avec des sonorités orientales marquées. C’est top ! Merci à eux de m’avoir redonné le sourire après les deux déceptions que j’ai eues juste avant 😉

                  Myrath réussit à nous faire léviter dans un le monde de métaleux avec une sonorité orientale. Moi j’adore cette ouverture !

                  Le regard de Romain

                  Après une petite sieste dans l’herbe il est l’heure de danser du ventre sur Myrath ! Indéniablement je crois que Thierry est passé au meilleur moment avec plus de tours. Musicalement j’ai été ravi, mais photographiquement je suis un peu déçu, le groupe à tant à transmettre, et je n’ai pas réussis à transmettre toute la richesse de leur spectacle. Merci Thierry de m’avoir complété !

                  Le groupe propose comme à son habitude un mélange culturel très intéressant et qui rend tout aussi bien en live, le groupe étant franco tunisien.


                  Le chanteur, Zaher Zorgati , a berné le public en disant  » j’aime Paris … J’aime la tour Eiffel… » avec un accent forcé, puis « En fait je parle très bien français mais ça marche à chaque fois ».

                  FINNTROLL

                  Voila un groupe qui représente ce que j’aime découvrir au Hellfest. Qualité, originalité et ambiance. J’avais coché ce groupe en espérant être dans le vrai. Et bien je suis heureux de ce choix.
                  Romain lui sera guidé par la « puissance du loup » et moi je choisis les trolls !! Deux groupes qui ont une vraie identité visuelle, mais pas que. Finntroll est bien un groupe de Gobelins Finlandais de « Folk black metal », qui a toute sa légitimité pour être à la Temple en ce samedi après midi. Ce groupe lance parfaitement cette magnifique programmation de fin de journée pour cette scène que beaucoup attendent. J’en fais parti ! À suivre FAUN et THE HU !

                  FINNTROLL lance parfaitement la soirée du TEMPLE.
                  On ne peut qu’être séduit par cette prestation !

                  Powerwolf

                  La voix d’Attila Dorn emporte dans les flammes le Hellfest.

                  Le traditionnel passage où Attila fait chanter le public révéla un public très masculin ! Pas très surprenant quand on connait le groupe 🙂 Ce n’est pas la première fois que l’on croise ces loups, la dernière fois c’était en 2018 au Bataclan, ça remonte !

                  On reste sur un succès tonitruant mettant le sourire et faisant sauter les festivaliers.

                  Que l’on aime ou pas c’est ce genre d’énergie qu’on veut en tête d’affiche ! En même temps ce sont pas seulement de bons musiciens mais aussi de très bons showmen, avec Falk Maria Schlegel, au clavier, qui est plus souvent à l’animation qu’à l’instrument.
                  Dommage que la fosse ne soit pas totalement comble ( elle reste quand même très remplie ) mais de nombreux festivaliers ont fait le choix stratégique de manger juste avant Iron Maiden.
                  Le Hellfest c’est souvent un planning temporel serré pour voir ses groupes favoris !

                  LORNA SHORE

                  « SVP, Monsieur…Vous êtes photographe ? » C’est la question qu’une jeune femme me demande en sortant du pit photo après Finntroll.
                  Pour ceux qui ne connaissent pas, en sortant de la Temple on passe forcement devant la scène de l’Altar et les fans déjà en attente du prochain concert. Je m’arrête donc comme toujours si on souhaite discuter avec moi.
                  « Vous connaissez Lorna Shore ? Vous allez les photographier ? Je n’avais pas prévu non. Je vais faire un break avant Faun ! Croyez moi le chanteur a une voix de dingue et vous devriez le faire ! À bon ok, je suis curieux je vais suivre votre conseil »
                  Voilà comment je me suis retrouvé au concert de ce groupe. Je confirme, la force de Lorna Shore est son chanteur charismatique à souhait. Il dégage une puissance vocale impressionnante avec son timbre de voix particulier qui semblent vraiment séduire l’Altar.
                  Je vais classer ce concert dans les belles rencontres/découvertes mais de là à dire que je vais être un nouveau fan de Lorna Shore, il me reste du chemin…

                  Le concert imprévu de cette journée, sur les bons conseils d’une fan absolue !

                  FAUN

                  La musique médiévale s’invite aux portes de l’enfer. Quel bonheur de partager ce moment hors du temps. Laissez vous simplement transporter, FAUN s’occupe de tout ! Le public est vraiment au top et quel bonheur de voir que programmer des alternatives aux Mainstages porte ses fruits. Il suffit de regarder le monde présent à la Temple trop petite pour comprendre que FAUN a réussi à nous faire oublier les deux Mainstages et surtout le passage des « vieilles légendes » Iron Maiden !

                  FAUN est un vrai moment suspendu hors du temps : on est transporté avec délicatesse des années en arrière à l’époque médiévale !
                  J’ai adoré ce voyage temporel !

                  The Hu

                  Le regard de Thierry

                  Là, on s’attaque au groupe que j’attends depuis ce matin! HU HU HU HU chante le public encore plus nombreux que pour FAUN au Temple. Cette scène aura lors de cette journée eu une programmation de dingue ! Les lumières éteintes, toujours au chant du public HU HU HU, le groupe qui ajuste les derniers réglages sons dans la pénombre, fini par apparaitre. Nous sommes tous impatients de les écouter et de voir The Hu nous dévoiler en live leur énergie. Les instruments de musique sont incroyablement beaux. Je ne me lasse pas d’admirer leur prestation. Croyez moi, découvrir The Hu sur scène ne vous laissera pas indifférent. Leurs visages rayonnent. Ils sont vraiment différents. Svp, gardez cette différence le plus longtemps possible sans être dévoré par notre système comme beaucoup d’entre nous !

                  THE HU est LE groupe qu’il fallait absolument voir ce samedi !

                  Le regard de Romain

                  Leur prestation dépaysante me conquit tout autant que lors de leur passage à Paris en 2020

                  Acclamées comme des rock stars par une Temple bien trop petite pour le public venu en nombre. C’est un gros regret pour moi, je n’ai pas pu profiter du show après avoir fait mes photos, le monde présent rendant une approche de la Temple impossible.

                  Ils auraient mérité d’être sur une des Mainstages, sans hésiter !

                  Carpenter Brut

                  Le regard de Thierry

                  Je vais être sincère avec vous, il est bien vide le regard de Thierry !
                  Comment passer de The Hu à Carpenter Brut…
                  Je suis venu par curiosité, mais après ce que THE HU a proposé impossible de passer à autre chose. Heureusement que Romain lui, a réussi à faire le job pour Carpenter Brut, job que je referai certainement sans avoir dans les yeux et les oreilles HU HU HU.

                  Le regard de Romain

                  Si d’apparence la Mainstage 1 était peu remplie, c’est tout le Hellfest qui était figé de la crash barrière jusqu’aux bars pour regarder les rythmes hypotoniques et trippants de Carpenter Brut.

                  Les différents guest venant sur scène pour les parties chantées apportent un plus à la prestation, mais aussi un aspect inégal. Au milieu du set j’avais un peu l’impression qu’une musique sur deux me semblait à mon gout, pourtant j’aime bien le groupe de base. Enfin dans l’ensemble c’était une bonne prestation pour commencer la nuit, nous entrainant dans des show de lumières fascinants et épileptiques !
                  Le final avec la reprise de « Maniac » nous donne envie de continuer la soirée jusqu’au lever du jour, mais il est malheureusement temps d’aller dormir pour être paré à affronter l’ultime journée.

                  Balade nocturne

                  J’aime la nuit, l’ambiance qui change du tout au tout, alors je ne peux résister à quelques clichés

                  Caddie mon beau caddie

                  Le Hellfest ce n’est pas que de la musique et de la bière… c’est aussi des joutes de caddies ! Oui vous avez bien lu, prenez deux caddies, l’interdiction de donner des coups, et foncez vous dessus. Le but? faire sortir l’autre de son caddie.

                  PS : c’est un défi à photographier, pour les connaisseurs.. je suis à 32 000 iso…. pas de lumières, beaucoup de mouvements, la joie 🙂

                  On se croirait presque à un match de boxe, avec un arbitre, des coachs, et des réparations d’urgence entre les rounds.

                  Un bien drôle de spectacle qui attire une foule assez importante de connaisseurs, d’ailleurs de l’extérieur on dirait presque la réunion d’une secte… la secte des caddies. Allez sur ce, bonne nuit, et on revient pour l’ultime journée !

                  L’article HELLFEST 2023 : Regards croisés – Acte III – Samedi 17 Juin est apparu en premier sur Error404.





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